En Europe, il existe deux références que vous entendrez dans toutes les bouches de plus de cinquante ans influençant souvent les industries créatives. Il s’agit de « TV Party » de Glenn O’Brien et de « Playboy After Dark » de Hugh Hefner qui a influencé le monde entier par sa liberté de ton formelle. Ici, tout pouvait arriver, les groupes jouaient en live, l’alcool coulait à flot, Hugh Hefner en bon dandy désabusé passait de table en table, fille à la main, chic et sans gêne (c’était le patron, il était chez lui) posant toutes les questions qu’il voulait.
Deux références extrêmement nostalgiques d’une époque révolue mais qui valent malgré tout le coup d’œil pour comprendre ce qu’ont pu être les années 70.
Mais on ne peut s’empêcher de se demander comment nous avons pu autant régresser en terme de production télévisuelle. Quand on découvre ce qu’on pouvait réaliser (et surtout diffuser) il y a plus de 45 ans, on ne peut que baisser la tête un peu honteux. Dommage qu’en France nous n’avons pas un milliardaire exubérant qui déciderait de reproduire ce genre d’émission, chez lui. Bon, il est vrai qu’imaginer Vincent Bolloré, en costume trois pièces, sur le pallier de sa villa Montmorency, recevant ses invités en dansant sur un son entrainant, ça ne donne pas forcement très envie. Alors si, ici un excentrique très très riche nous lit, et veut flamber, dans tous les sens du terme, qu’il nous écrive, nous lui enverrons une note d’intention concernant l’émission « Paris After Dark »…