Certains appellent cela de l’érotisme, parce que Tono Stano joue avec la nudité. Mais, la vérité, est la distorsion des corps qui soulignent la monstruosité littérale de la chair. Une esthétique incongrue. Parfois, le corps se fait graphique, géométrique, presque inerte et désincarné. Parfois, il devient absurde et méconnaissable, comme si une simple ombre pouvait changer toute une identité.
Et si ce corps que le Siècle des Lumières a voulu séparer de notre âme, contre plusieurs millénaires de tradition philosophique unitaire, et si ce corps, donc, n’était qu’un reflet de notre psyché, elle-même, illusion de beauté, dont la moindre mise en lumière révèle la monstruosité changeante.
Voilà un principe qui pourrait plaire à Daniel Pennac.