Joey Starr sait jouer le flic, l’homo et l’ancien rappeur

Joey Starr est devenu la fille de joie du cinéma français. Il pense faire peur, mais en réalité il sait bien qu’il n’en est rien, il survit comme il peut en jouant des rôles de fliquettes et d’homosexuels faussement décalés.
Pour une ancienne star du hip-hop ça doit être compliqué à assumer. N’être qu’une marionnette bon marché employée à exciter la ménagère en manque de sensations fortes…
Comment est-il possible d’avoir encore un semblant de « street credibility » quand on est copain avec Frederic Beigbeder et que Dominique Besnehard fait des éloges sur vous dans tous les diners mondains ?
En même temps, par ces temps de réchauffement culturel, son principal concurrent de l’époque, Akhenaton, se vend à Coca-Cola écrivant et interprétant pour eux «Vivre maintenant».
C’est peut-être parce que tout le monde n’en a plus rien à foutre de rien, que tous font n’importe quoi, n’importe comment.
Pour essayer de ne pas oublier celui qu’il a été Joey Starr a commandité à son frère un clip bien réalisé pour son denier titre avec Nathy qu’il a appelé «L’arène ». Dommage que tous les lions soient morts.

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