De Coluche à la gabegie, les Restos du Cœur, croulent sous les scandales. Un bénévole détourne 25 000 euros de vivres pour un club libertin, un autre invente une agression islamiste, tandis que l'asso dramatise une "crise" pour empocher des dons records... et dégager un excédent de 22 millions.
Dans un procès surréaliste où dix citoyens ordinaires – un prof de sport, une maman aux fins de mois difficiles, un élu de village – sont traînés au pilori pour deux tweets osés, les médias français s’unissent en meute impitoyable, de Libération à CNews.
Révélations sur les pressions exercées par l'entourage présidentiel et les réseaux du luxe pour écarter Aya Nakamura de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, avant un revirement opportuniste d'Emmanuel Macron.
Est-ce que les manifestants en Mai 1968 étaient habillés en Gucci ? Est-ce que Jean-Luc Godard portait du Gucci pour filmer les manifestations de 1968 ? La réponse est évidemment non. Pourtant la marque Gucci vient d’oser l’inénarrable. S’approprier culturellement les manifestations de Mai 68 dans une campagne de communication sans un gramme de pertinence, pour ne pas dire extrêmement grave politiquement et honteuse diplomatiquement.
Ce détournement culturel est l’adoption d’éléments d’une culture minoritaire par les membres d’une culture dominante. C’est une forme de violation des droits collectifs de propriété intellectuelle des cultures minoritaires. A la manière d’une domination coloniale, tous les éléments de la révolution de 1968 ont été copiés et utilisés en dehors de leur contexte culturel d’origine. Tout est ici déformé, si Guy Debord pouvait voir le hashtag #GucciDansLesRues il retournerait immédiatement se suicider.
Pourquoi n’ont-ils pas réutilisé les évènements de Milan en 1969, bien plus puissants et subversifs que les évènements de Mai 1968 en France avec lesquels la marque Gucci n’a rien à voir ni de près ou ni de loin. Cela ne correspond t-il pas pourtant à l’actuel cycle d’appropriation culturel que la mode affectionne tant ?
Peut-être que le peuple italien qui a su défier les dirigeants de l’époque n’auraient pas vraiment apprécié le clin d’œil venant de Gucci et ses 5 milliards d’euros de ventes annuelles. C’était pourtant un mouvement qui a porté les femmes et les ouvriers non-syndiqués au cœur de la lutte. Si les héritiers de ces combats sont amenés à voir le hashtag et les images de propagande #GucciDansLesRues ils risquent aussi malheureusement tous de vouloir finir comme Guy Debord.
Nous déclarons donc simplement : FUCK GUCCI FUCK ALESSANDRO MICHELE FUCK GLEN LUCHFORD FUCK CHRISTOPHER SIMMONDS
La Société des Infiltrationnistes Paris, le 14 Févier 2018
Le directeur de création Steven Mark Klein et le fondateur d’APAR.TV, Aurélien Atlan lancent Generic Architects, un atelier de création collectif. Basé à New York, Paris et Arles mais ouvert sur les 5
Le 28 juin 2025, un défilé du styliste américain d’origine mexicaine Willy Chavarría, présenté à la Fashion Week de Paris, a déclenché une polémique internationale en provoquant la réaction cinglante du président salvadorien Nayib Bukele.
Une nouvelle figure émerge dans l’ombre des galeries d’art parisiennes, prête à bouleverser le monde de la mode et de l’art pour les décennies à venir. Luiza Rozova, la fille cachée de Vladimir Poutine, travaille actuellement dans une galerie d’art à Paris exposant des artistes anti-guerre...
Dans cet entretien, traduit pour la première fois du GQ russe au français, Luiza Rozova, fille de Vladimir Poutine, se confie. Désormais active dans une galerie d’art à Paris, elle racontait il y a quatre ans déjà son quotidien, ses passions pour Elon Musk et sa quête d’identité loin du Kremlin...
Inscrivez-vous pour recevoir les newsletters dans votre boîte mail. Des tribunes et débats de société + Des contenus originaux + Une information alternative et prédictive