Je pense qu’au cœur même de l’expérience de Virgil Abloh il y a une forme de nihilisme optimiste. Cela vient directement de la superficialité psychologique des médias sociaux. La vie sociale 2.0 est inutilement dramatique. C’est théâtral et pourtant ça ne veut rien dire. Une basket est une basket. Un sweat à capuche est un sweat à capuche. Un t-shirt est un t-shirt. Virgil Abloh est un symptôme des médias sociaux pas un créateur de nouvelles dimensions sociales. « VIRGIL ABLOH » n’est pas un artiste il est une publicité.
STEVE OKLYN
Institut 433
Thimphu, Bhutan
6 Décembre 2017