Chers amis du glamour et des coulisses sulfureuses, c'est Zaza Dior qui vous parle, votre sentinelle des nuits parisiennes, celle qui sait que derrière chaque cocktail au Plaza Athénée se cache un secret plus amer que le Negroni le plus corsé.
Dans les entrailles du Louvre, temple présumé de l'art et de la culture, un désastre aussi prévisible qu'absurde vient de frapper au cœur de notre héritage. Le 27 novembre dernier, vers 21 heures, une fuite massive d'eau sale a envahi la bibliothèque du département des Antiquités égyptiennes.
On savait White & Case capable de tout pour protéger ses intérêts financiers. On découvre aujourd’hui qu’il est prêt à tout, absolument tout, pour protéger ses associés accusés des crimes les plus ignobles : des violences sexuelles sur mineurs.
Pourquoi lui ? Diane Brasseur ne pourrait surement pas écrire ailleurs que chez Guillaume Allary. Pas quand on essaie de transgresser un tabou. Certains parleront certainement de tabou de l’inceste pour ce livre, mais ce serait tellement simpliste. Et ce serait réduire l’écriture de Diane Brasseur à un archétype alors que l’auteur louvoie entre les clichés. L’existence n’est pas un scénario où temporalité et causalité s’écoulent tranquillement, écrivant une narration continue. Non, la vie est comme une pelote de laine où le passé côtoie le présent, et où le futur pourrait s’écrire à l’imparfait. Après tout, Stephen Hawking ne dit rien d’autre en expliquant que le temps n’existe pas. Sauf que Diane Brasseur le dit bien mieux que lui. Diane ne fait rien d’autre que peindre le portrait de certaines des vérités les plus fondamentales d’une existence. Mais elle ne fait que les peindre. Elle n’a pas la lourdeur moraliste des écrivains qui expliquent. Et, dire la vérité sans l’expliquer, c’est ce qu’on appelle écrire.
Où le lire ? Devant votre profil Tinder.
Incipit. « Je ne veux pas d’une passion », il a posé sa tasse sur sa soucoupe.
Le passage à retenir par cœur. De l’autre côté du café, le petit garçon nous observait. J’ai gardé mon manteau, il a rangé ses lunettes et son iPhone dans la poche intérieure de son caban. La serveuse s’est approchée de notre table et j’ai longuement hésité avant de faire un choix, je l’ai interrogée sur les thés, les tisanes et les jus. Tant qu’elle était à côté de nous, il ne pouvait pas me quitter. Finalement, nous avons commandé deux cafés et une carafe d’eau. Pendant que le percolateur sifflait, nous sommes restés silencieux et je ne savais où fixer mon regard. Nous attendions nos cafés comme les trois coups au théâtre, pour commencer.
À qui l’offrir ? À votre mec. Ou à tous les hommes politiques, qui n’entrent en politique que par un rapport au père ambiguë.
Je ne veux pas d’une passion, Diane Brasseur, éd. Allary, 246 p., 17,90 €
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