Le mot révolution a été réduit à une très faible signification à cause en partie du monde de la mode. Nous avons rétabli avec La Société des INFILTRATIONNISTES et sa division 99% YOUTH le vrai sens du concept : révolution sociale et culturelle. Par chance, chaque jour, beaucoup de gens embrassent nos idées partout dans le monde.
Mais personne n’a pu empêcher l’association entre Thomas Shao, Adrian Cheng et Jefferson Hack pour mettre la main sur la plateforme Nowness qui est aujourd’hui à l’image de la deuxième décennie du XXIe siècle, à savoir mensongère et hypothétique.
Tout le monde dira que Nowness est l’une des plateformes les plus influentes en termes de créativité, d’art et de mode, mais en réalité il n’en est rien. C’est juste du publi-rédactionnel, avec une suite de placement produits qui n’a jamais fonctionné en Europe et encore moins en France.
Mais Thomas Shao, président et fondateur de Modern Media (que nous allons vous présenter en profondeur ici) devient le président de Nowness. Adrian Cheng, le « petit-fils de », le plus riche de Chine, devient lui vice-président et conseiller créatif de Nowness. Pour la caution faussement cool, c’est Jefferson Hack, cofondateur de Dazed Media, qui a hérité du poste de directeur général.
[Thomas Shao + Adrian Cheng + Jefferson Hack]
Pour information, presque personne ne connaît en France Adrian Cheng, 37 ans et héritier désigné de l’une des familles d’affaires les plus influentes de Chine. Héritier donc de l’empire construit par son grand-père Cheng Yu-Tung dont les avoirs s’estiment à plus de 16 milliards de dollars peu avant son décès en 2016, selon le magazine Forbes.
« Le petit-fils de » a donc pu se voir offrir la chaîne de bijoux Chow Tai Fook et le groupe New World Development.
En 2010, Cheng a fondé la Fondation artistique K11 pour soutenir les jeunes artistes contemporains chinois.
Il a aussi initié des collaborations entre la K11 Art Foundation et des institutions artistiques telles que le Palais de Tokyo à Paris et l’ Institut d’art contemporain à Londres mettant en vedette des talents artistiques en provenance de Chine.
Venons en maintenant au nouveau baron des médias chinois Thomas Shao qui lance en ce moment une suite de titres de presse pour prendre le contrôle de la presse culturelle.
Autrement dit, l’empereur des médias continentaux et l’avide collectionneur d’art Thomas Shao est en mission pour prendre le contrôle médiatique du secteur culturel qui est en plein essor en ce moment à Hong Kong.
« Outre les finances, Hong Kong n’a pas d’autre industrie. La culture est l’avenir de Hong Kong, et pour ce faire, elle a besoin de bons médias », déclare Thomas Shao, président de Modern Media Group, la plus grande société de presse privée cotée à Hong Kong.
La scène artistique et culturelle à Hong Kong a considérablement augmentée au cours des cinq dernières années avec des foires d’art, des ventes aux enchères mais Shao a déclaré que les médias étaient en retard. Il ose même :
« Le développement des médias culturels n’est pas sain. Cela ne correspond pas au développement culturel de la ville ».
Pour mémoire, Thomas Shao, ancien fonctionnaire du gouvernement de la ville de Guangzhou, a fondé Modern Media Group en 1993.
24 ans plus tard, il va donc être au contrôle de titre puissant comme The Art Newspaper, City Magazine, et en parallèle il prend aussi le contrôle de l’édition chinoise de Businessweek et de Bloomberg.
Comme le confie le nouveau magnat de la presse : « Nous voulons apporter la norme internationale pour choquer la scène médiatique locale, ce sont les valeurs globales et d’éthique, qui ne sont pas très répandues sur le continent. »
En effet, l’industrie des médias de Hong Kong est une composante majeure des industries culturelles et créatives de la ville.
Selon les statistiques gouvernementales publiées ce mois-ci, la valeur ajoutée totale des industries culturelles et créatives en 2011 était supérieure à 89,5 milliards, soit 4,7% du produit intérieur brut de la ville.
L’édition – comprenant les livres, les magazines, les quotidiens, les agences de presse a généré une valeur ajoutée de 13,3 milliards, soit 14,9% de la valeur ajoutée totale, ce qui en fait le deuxième plus grand contributeur parmi les 11 industries culturelles et créatives.
En France, il se passe exactement la même chose, sous l’œil avide de Patrick Drahi, Xavier Niel, Vincent Bolloré, Bernard Arnault, François Pinault, Arnaud Lagardère, Serge Dassault. Et comme la culture est devenu le SEUL secteur pour lequel les pauvres paient des impôts qui contribuent à construire une offre qui ne profite qu’aux riches, il y a de quoi voir noir.
Nous sommes obligés donc d’émettre un doute sur les organisations qui contrôlent l’esprit de la jeunesse d’aujourd’hui dans le but de faire des profits. Puisqu’à nos yeux, la culture ne doit pas être intégrée au shopping.
Et c’est malheureusement la vision maîtresse qu’ont ces leaders du globalisme culturel : la culture est intégrée au divertissement et au shopping.
Bien sûr Ils possèdent comme nous venons de le voir tous les aspects de cet algorithme:
NOWNESS-LVMH: marques et propagande culturelle.
MODERN MEDIA : shopping et propagande culturelle.
K11: achats et propagande culturelle.
DAZED MEDIA: propagande culturelle.
Comme nous avons de cesse de le répéter, la solution du monde de la mode est de compter sur le passé grâce à la nostalgie et au népotisme au lieu d’affronter le présent pour créer un futur pertinent.
L’industrie de la mode est identique dans la Chine comme dans la Russie du 21e siècle.
La décadence culturelle est ici à la fois politique et morale. Prenons en tous conscience, avant qu’il ne soit définitivement trop tard…