Chers amis du glamour et des coulisses sulfureuses, c'est Zaza Dior qui vous parle, votre sentinelle des nuits parisiennes, celle qui sait que derrière chaque cocktail au Plaza Athénée se cache un secret plus amer que le Negroni le plus corsé.
Dans les entrailles du Louvre, temple présumé de l'art et de la culture, un désastre aussi prévisible qu'absurde vient de frapper au cœur de notre héritage. Le 27 novembre dernier, vers 21 heures, une fuite massive d'eau sale a envahi la bibliothèque du département des Antiquités égyptiennes.
On savait White & Case capable de tout pour protéger ses intérêts financiers. On découvre aujourd’hui qu’il est prêt à tout, absolument tout, pour protéger ses associés accusés des crimes les plus ignobles : des violences sexuelles sur mineurs.
Pourquoi lui ? On ne vas pas vous refaire son CV, mais pour faire simple, Jean-Claude Carrière c’est le cinéma. Il doit avoir des pellicules qui coulent dans les veines. Mais Jean-Claude Carrière n’est pas que ça. L’homme a traversé le monde et le temps avec une seule obsession : comprendre. Résultat, ses paroles sonnent comme celles du Dalaï-lama. Sagesse, humour et visionnaire.
Où le lire ? Avant d’aller à un dîner, vous aurez au moins une quinzaine d’anecdotes pour briller en soirée.
Incipit. Paris, un matin de grande animation.
Le passage à retenir par cœur. On n’a pas besoin de perdre sa culotte ou de faire des grimaces. La plupart des grands gags sont nés de situations très humaines, ordinaires. S’y ajoute, bien sûr, le talent. J’ai revu récemment Le Dictateur de Chaplin, un de mes films bien-aimés, avec un garçon de quinze ans qui ne le connaissait pas et qui était fasciné. Ce que fait Chaplin est d’une précision hallucinante. Même Keaton reconnaissait son géniee. Le numéro du barbier, sur la musique de Brahms, en un seul plan ! C’est fou. Je parlais avec Pierre Étaix l’autre jour, qui disait que personne d’autre au monde n’aurait pu faire cela. Personne. Vous rappelez-vous, dans Les Temps modernes, la machine à manger ? On attache les bras de Chaplin (qui est un ouvrier), des plats arrivent, une machine les mets mécaniquement dans sa bouche, pour gagner du temps. Mais tout se détraque, il en vient à avaler des boulons. Nous nous étions souvent demandé comment il avait réalisé cette scène, tellement c’est bien réglé, impeccablement. Il faudrait qu’il y ait cinq ou six personnes en dessous, pour y parvenir ! Eh bien, la réalité est toute simple. C’est Chaplin lui-même qui manœuvrait la machine, qui se surprenait, avec ses mains cachées. Il a sûrement dû répéter cette scène longtemps, évidemment, mais la synchronisation de ses gestes est hallucinante. Fred Astaire possédait aussi cette qualité, presque innée chez Chaplin. Le ballet avec le globe terrestre, dans Le Dictateur, c’est simple et pourtant prodigieux. Qui peut faire cela ? En avoir seulement l’idée ?
À qui l’offrir ? À tout le monde tellement ces propos sont brillants. Et à Laurent Weil bien sûr, puisqu’il pourrait y apprendre une ou deux choses sur le ciné.
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