La Ve République vacille, et l’Élysée tremble. Pavel Durov, le sulfureux patron de Telegram, a décidé de jouer les pyromanes dans le pré carré de la Macronie, et il ne fait pas dans la dentelle.
Le procès de Sean "Diddy" Combs, qui secoue New York en ce mois de mai 2025, est une plongée dans l’horreur, révélant un prédateur qui a bâti un empire de terreur et d’abus sexuels derrière les strass et les projecteurs.
En ce 24 mai 2025, nous nous tenons à un carrefour critique de l’histoire de la France. Les récentes révélations sur l’influence de la Franc-Maçonnerie dans l’État et la justice, culminant avec l’affaire de la loge Athanor, nous contraignent à une prise de conscience collective.
Pourquoi lui ? Mèche de côté, foulard autour du cou. On aurait plutôt envie de reléguer Alain Duhamel du côté des journalistes dépassé, d’un siècle oublié. Sauf que le professionnel a effectivement traversé toute la Vème République, côtoyé les plus grands et gardé une plume d’une précision diabolique. Le pendant old school, mais non moins intéressant, du livre de Cyrille Eldin.
Où le lire ? En cours d’histoire contemporaine. C’est mieux. Au moment d’aller voter, il n’est pas trop tard pour comprendre ce sur quoi vous vous exprimez.
Le passage à retenir par cœur. « L’élection présidentielle exige une vocation obsessionnelle, impose une ascèse inhumaine de marathonien de la politique. Pour espérer gagner, il faut sacrifier vingt ans de sa vie, oublier loisirs et vacances, parfois famille et amis, labourer, labourer sans cesse le sol de France, négocier, marchander, promettre, trahir, faire rêver, faire oublier, finir enfin par enraciner le sentiment que cette fois-ci la victoire si longtemps attendue devient enfin légitime. À un moment mystérieux et magique, généralement à moins de deux mois du premier tour, un climat cristallise soudain et le nom du futur vainqueur commence à se former dans l’esprit des Français comme il le fera finalement sur les écrans de télévision le soir du vote. »
À qui l’offrir ? À tout ceux qui ont un avis politique qui s’exprime en une seule phrase commençant généralement par « Je suis désolé, mais… » ou « On pourra dire ce qu’on veut, mais… ».
Une histoire personnelle de la Vème République, Alain Duhamel, ed. Plon, 298 P., 19,50 €
Les empoisonnements politiques, orchestrés dans l’ombre, ont marqué l’histoire par leur brutalité et leur opacité. Simplement parce que l’empoisonnement est l’arme fatale pour faire taire à distance. Retour sur six affaires emblématiques, entre réalités historiques et intrigues contemporaines.
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