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Un physicien prouve que nous vivons dans une simulation

Un physicien prouve que nous vivons dans une simulation

Même si cette idée existait bien avant qu’elles ne s’en emparent, on ne peut s’empêcher de songer à la saga Matrix des sœurs Wachowski lorsque quiconque s’avise, après cinq cocktails ou des mois de recherche scientifique, d’affirmer que nous vivons toutes et tous dans une gigantesque simulation.

D’ailleurs, le très sérieux Melvin Vopson, physicien à l’université de Portsmouth (sud de l’Angleterre), qui était apparemment sobre lorsqu’il a décidé de consacrer un livre au sujet, a choisi de le titrer Reality Reloaded, en référence au deuxième volet de la saga incarnée entre autres par Keanu Reeves, Carrie-Anne Moss et Lambert Wilson (vous auriez peut-être préféré oublier cette dernière information).

Dans son ouvrage, le scientifique affirme haut et fort que notre monde n’est qu’un théâtre de marionnettes. Et il enfonce même le clou en déclarant détenir la preuve de ce qu’il avance. Comme le relate Popular Mechanics, sa réflexion se base sur le deuxième principe de la thermodynamique, dont il explique qu’il «établit que l’entropie –la quantité de désordre dans un système isolé– ne peut qu’augmenter ou stagner, mais ne diminuera jamais». Un plafond bas de chaos si vous préférez.

Chaos reigns

Partant de ce principe énoncé par le physicien français Sadi Carnot en 1824, Melvin Vopson s’attendait à ce qu’il en soit de même pour l’entropie dans les systèmes d’information, qu’il décrit comme «le cinquième état de la matière». Par «information», Melvin Vopson ne vous parle évidemment pas du journal télévisé de France 2, ce serait trop simple.

Des scientifiques pensent que la matière observable dans l’univers a un contenu informationnel spécifique. «Par exemple, les atomes –contenant des protons, des électrons et des neutrons– renferment non seulement les masses combinées de ces particules subatomiques, mais aussi les masses minuscules des informations nécessaires à leurs interactions les unes avec les autres et avec le reste de l’univers», décrypte Popular Mechanics. C’est ce type d’information qui intéresse Melvin Vopson.

Le physicien a démontré que, dans ce cas, l’entropie était soit constante, soit décroissante jusqu’à une valeur d’équilibre. Or, cela contredit le principe de Sadi Carnot, ce qui a poussé Melvin Vopson à créer la «deuxième loi de l’infodynamique» (comme dans «information»). Selon lui, cette nouvelle loi joue un rôle en physique atomique, en cosmologie et au niveau des systèmes biologiques… Mais elle pourrait aussi contribuer à prouver que nous vivons dans une simulation.

«S’il s’agissait d’une simulation, un univers aussi complexe que le nôtre nécessiterait une optimisation et une compression intégrées des données, afin de réduire la puissance de calcul et les capacités de stockage des données nécessaires», écrit-il chez The Conversation. Or, «c’est exactement ce que nous observons autour de nous, dans les données numériques, les systèmes biologiques, les symétries mathématiques et l’univers tout entier», conclut-il.

Est-ce vraiment une preuve suffisante? En réalité (expression si cocasse dans ce contexte), la réflexion de Melvin Vopson risque avant tout d’alimenter un débat sans fin, relève Popular Mechanics. Et de donner envie à tout un tas de cinéphiles de revoir la tétralogie Matrix, au cas où elle puisse aider à y voir plus clair. Y compris les passages avec Lambert Wilson.

Source : Slate


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