Un ancien procureur de la République en garde à vue pour viol
Un événement troublant a secoué le monde judiciaire français cette semaine : un ancien procureur de la République a été placé en garde à vue mardi matin dans le département du Morbihan.
Dans une affaire qui a profondément secoué le Pas-de-Calais, Patrick Genevaux, jusqu’alors directeur du pôle solidarités et de l’aide sociale à l’enfance, a été condamné le 30 juin 2025 à 15 mois de prison avec sursis pour détention et téléchargement d’images pédopornographiques.
Le verdict, prononcé par le tribunal de Douai, fait suite à une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), après une garde à vue. À la suite de cette condamnation, Genevaux a été immédiatement démis de ses fonctions, une décision qui a suscité de vives réactions dans les médias et sur les réseaux sociaux.
Patrick Genevaux occupait un poste clé au sein des services sociaux du Pas-de-Calais, où il était chargé de superviser des initiatives visant à protéger et soutenir les enfants vulnérables. Pourtant, les investigations ont révélé qu’il avait téléchargé et détenu des images à caractère pédopornographique, des actes d’une gravité exceptionnelle compte tenu de ses responsabilités. Cette affaire met en lumière une trahison de la confiance accordée par les institutions et les familles qu’il était censé protéger, amplifiant l’indignation générale.
Si la justice a tranché, la sentence de 15 mois avec sursis a suscité une vague de critiques. Sur les réseaux sociaux, nombreux sont ceux qui ont exprimé leur colère et leur frustration, dénonçant une peine trop légère au regard de la gravité des faits. Un internaute a qualifié la justice française de "à gerber", un sentiment partagé par d’autres qui estiment que ce type de délit mérite une sanction plus sévère. Ces réactions soulignent un décalage perçu entre la faute commise et la réponse judiciaire, alimentant un débat plus large sur le traitement des affaires de pédopornographie en France.
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