Chers amis du glamour et des coulisses sulfureuses, c'est Zaza Dior qui vous parle, votre sentinelle des nuits parisiennes, celle qui sait que derrière chaque cocktail au Plaza Athénée se cache un secret plus amer que le Negroni le plus corsé.
Dans les entrailles du Louvre, temple présumé de l'art et de la culture, un désastre aussi prévisible qu'absurde vient de frapper au cœur de notre héritage. Le 27 novembre dernier, vers 21 heures, une fuite massive d'eau sale a envahi la bibliothèque du département des Antiquités égyptiennes.
On savait White & Case capable de tout pour protéger ses intérêts financiers. On découvre aujourd’hui qu’il est prêt à tout, absolument tout, pour protéger ses associés accusés des crimes les plus ignobles : des violences sexuelles sur mineurs.
Pourquoi lui ? Il n’y a pas eu besoin d’attendre Hollywood et les millions de derniers soupirs pour que les derniers mots des grands hommes soient légendés. Parce qu’on prête aux mourants une aura métaphysique, comme s’ils se tenaient déjà un pied dans chaque monde, comme s’ils avaient une vision pure de l’existence et allaient pouvoir livrer des vérités éternelles. Et puis, aussi, parce que la vie des grands hommes et des grandes femmes est toujours romancée pour en faire un mythe, et leurs derniers mots doivent sonner comme une conclusion grandiose à leurs légendes. On ne peut pas leur réclamer un bel incipit, on attend donc beaucoup des derniers mots.
Où le lire ? Dans les couloirs des hôpitaux, pour donner des idées dans les chambres.
Incipit. La scène est célèbre : tandis qu’il se meurt dans son domaine de Xanadu, un tycoon des médias, Charles Foster Kane, prononce, dans un dernier souffle, « Rosebud ».
Le passage à retenir par cœur. Pourquoi pleurez-vous ? Vous m’avez cru immortel ? Louis XIV Je vais entendre enfin la vraie musique. Bach Je m’en vais quérir le grand peut-être. Rabelais Enfin, on va jouer ma musique. Berlioz Liberté que de crimes on commet en ton nom. Madame Roland Tire ! Ne sois pas lâche. Tu ne vas tuer qu’un homme. Ernesto Guevara
À qui l’offrir ? Aux gens sans inspiration, qu’ils réussissent leur sortie. Laissez les grands esprits tranquilles, l’inspiration viendra sur l’instant.
Ultimes, Philippe Nassif, éd. Allary, 150 p., 14 €
Inscrivez-vous pour recevoir les newsletters dans votre boîte mail. Des tribunes et débats de société + Des contenus originaux + Une information alternative et prédictive