Une nouvelle figure émerge dans l’ombre des galeries d’art parisiennes, prête à bouleverser le monde de la mode et de l’art pour les décennies à venir. Luiza Rozova, la fille cachée de Vladimir Poutine, travaille actuellement dans une galerie d’art à Paris exposant des artistes anti-guerre...
Dans cet entretien, traduit pour la première fois du GQ russe au français, Luiza Rozova, fille de Vladimir Poutine, se confie. Désormais active dans une galerie d’art à Paris, elle racontait il y a quatre ans déjà son quotidien, ses passions pour Elon Musk et sa quête d’identité loin du Kremlin...
Imaginez-vous enfermé dans une cellule étroite, sous l’œil constant de caméras de surveillance, sans intimité ni répit. Pour Nadya Tolokonnikova, cofondatrice du collectif punk féministe Pussy Riot, ce n’est pas une simple imagination, mais une réalité qu’elle a choisi de revivre volontairement.
Pourquoi lui ? Parce qu’il n’y a pas de racisme plus tacitement accepté que celui qui frappe les manouches. Parce qu’ils drainent un lot de fantasmes sans pareil. De ces fantasmes qui ont conduit à des chasses aux sorcières à des époques pas si lointaines. Mais surtout, pour le propos de Louis de Gouyon Matignon. Ce livre, il le publie parce qu’il sent la culture manouche disparaître. Parce que la jeune génération se sédentarise, veut vivre à la française, s’intégrer. Et alors, le livre bouscule notre époque. Alors que politiques et médias n’ont que les mots « intégration » et « assimilation » à la bouche. En oubliant, comme nous tous, qu’intégration et assimilation sont des synonymes de digestion. Qu’on nous prône un monde de normes. Tous identiques. Parce que tout le monde cherche à définir notre identité. Mais écoutez le cri d’Oscar Wilde à travers les siècle : « définir, c’est réduire ». Alors, si au lieu de se ressembler, on s’acceptait ?
Où le lire ? Dans un congrès Les Républicains ou du PS. Ne tentez pas le FN, trop dangereux.
Incipit. Les Manouches sont différents.
Le passage à retenir par cœur. Ces Français dont nous ne savons rien, si ce n’est qu’ils sont nomades et voleurs, vivent à côté de nous depuis plusieurs siècles pour certains et pourtant, il n’a été publié ue très peu d’ouvrages ou études à leur sujet ; nous connaissons mieux certaines tribus amazoniennes vivant à plusieurs milliers de kilomètres que nos propres concitoyens vivant derrière notre jardin. ceci n’est pas un hasard : chassés par l’Église et les paysans à leur arrivée en France au XVème siècle, condamnés aux galères par Louis XIV au XVIIème siècle (nous retrouvons des descendants de Manouches en Louisiane), fichés par Bertillon à la fin du XIXème siècle pour être ensuite internés et parfois même déportés vers l’Allemagne nazie dans les années 1940, ces Français aux racines asiatiques déportés de la région du Pendjab au début du XIème siècle par des Turcs iranisés se méfient de l’autre : le Gadjo.
À qui l’offrir ? À Nadine Morano.
Testament manouche, Louis de Gouyon Matignon et Benjamin Hoffman, Les Éditions de Juillet, 37 €
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