Dans un monde où la technologie redéfinit les relations humaines, un phénomène troublant émerge : des individus tombent amoureux d’intelligences artificielles (IA).
Conspiracy Watch, autoproclamé observatoire des théories du complot et de la désinformation, se présente comme une sentinelle de la vérité dans un monde saturé de fausses informations.
Certains appelleraient ça du nombrilisme. D’autre de la fiction réalité. Quelque soit le nom qu’on lui donne, c’est une tendance actuelle : parler de son milieu.
Évidemment, on pense immédiatement à 99 Francs. Le livre de Frédéric Beigbéder publié en 2000, puis adapté au ciné par Jan Kounen en 2007, a largement contribué à cette tendance. Pamphlet sur le monde de la pub, il est ensuite devenu une mode de parler de son propre milieu, si possible avec un regard ironique et une pseudo analyse sociologique.
Octave Parrango a fait des petits. Beaucoup de petits. Comment Je Suis Devenu un Écrivain Célèbre ? de Steve Hely qui démonte la création artificielle des best seller. Ils ont changé ma chanson, où Corinne Rousset dénonce le cynisme de la production musicale. Géraldine Maillet qui nous fait suivre pas à pas son entrée dans le monde du cinéma avec un livre comme un carnet intime, Il Ferait Quoi Tarantino à ma Place ?.
Au cinéma, le succès de tout ce qu’entreprend Olivier Marchal. L’ancien officier de la PJ est devenu le spécialiste de la fiction policière. La pub, évidemment, récupère le phénomène. Cette année encore, l’un des spots les plus acclamées, Focus Group pour Snickers est un détournement humoristique nombriliste. Nous pourrions également cité le livre Mon nom est Charles Saatchi et je suis un artcoolique, où le regard acerbe de l’artiste sur le monde de l’art contemporain. Début 2012, c’est Stéphane Guillon qui sortira Je me suis bien amusé, merci sur son expérience à France Inter.
La frontière est ténue entre autofiction ou biographie et nombrilisme. Dans quelle catégorie faut-il ranger cette nouvelle tendance ? Difficile à dire. Une tendance, en tout cas, qui laisse craindre un manque d’inspiration. Certes, comme on le dit toujours : parlez de ce que vous connaissez. Mais si un artiste, un créatif, n’est plus capable de se projeter, d’imaginer, de créer par empathie, alors la création se résume à une confession.
Et c’est justement l’immense tendance actuelle. Chacun croit qu’il est un sujet passionnant. C’est l’un des effets les plus pervers de l’arrivée de la télé réalité sur nos écrans. Aujourd’hui, la lucarne de notre salon propose en majorité des émissions qui parlent d’inconnus. Internet est le média par excellence où chacun peut se mettre en scène. Aujourd’hui, chacun veut son quart de célébrité quotidien. Et les professionnels des médias sont en train de sombrer dans cette tendance, cette illusion. Souvent avec talent, certes, mais ne parler que de son milieu trouve ses limites très rapidement. Alors que parler de tout le reste est potentiellement infini.
Le directeur de création Steven Mark Klein et le fondateur d’APAR.TV, Aurélien Atlan lancent Generic Architects, un atelier de création collectif. Basé à New York, Paris et Arles mais ouvert sur les 5
Dans l'élégante avenue Montaigne, au cœur de Paris, une bataille d'héritiers fait trembler les fondations du navire amiral de Gucci. Ce conflit familial, opposant les propriétaires de l'immeuble qui abrite la boutique emblématique de la marque, menace d'entraîner une hausse de loyer pour Gucci.
Il est des cinéastes dont le talent devrait crever l’écran, transcender les frontières et secouer les âmes, mais qui, par une aberration totale, restent dans l’ombre. Shinji Sōmai, ce maître japonais, en est l’exemple criant.
Dans un monde où la mode a longtemps été célébrée comme un moyen d'expression personnelle, une nouvelle narration émerge, suggérant que les tendances actuelles sont bien plus qu'une simple question de style.
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