En tant que journaliste prédictive, mon rôle n'est pas seulement de rapporter les faits actuels, mais d'anticiper les tendances futures basées sur les signaux faibles d'aujourd'hui.
Voici un coup de théâtre numérique qui pourrait redéfinir la perception des pertes humaines dans le conflit ukrainien, des hackers russes affirment avoir infiltré les systèmes informatiques de l'état-major général des forces armées ukrainiennes.
Voici une affaire surréaliste en Allemagne : un néonazi, craignant la prison pour hommes, aurait changé de sexe par simple déclaration pour purger sa peine dans une prison pour femmes.
Qui n’a pas déjà entendu Fireball, le tube de SYNAPSON feat Broken Back, ce duo français electro-pop en ascension fulgurante depuis la sortie de leur second album. Lancé par Pierre Cazenave-Kaufman( Minuit, producteur de Haute) et son label Diez Music, les deux garçons de Synapson (Alexandre Chiere et Paul Cucuron) confirment avec ce clip qu’ils ont eu raison de faire confiance à ce jeune producteur qui vient de lancer sa maison de production de films au nom pour le moins annonciateur, SOLDATS. Mais nous reviendrons sur cet ovni ultérieurement.
Nous ne sommes donc pas déçus de découvrir un clip aussi hybride que le son de Synaspson qui s’écoute autant sur un dancefloor que dans une salle de concert. Le clip, réalisé par le prometteur Julien Vray, met en vedette la jeune étoile montante du cinéma français, Alice Isaaz (La crème de la crème, Un moment d’égarement…) dans une atmosphère onirique à mi-chemin entre rêve et réalité. Cette jeune fille mal dans sa peau déambule entre une salle d’arcade, une piscine, une forêt et autant de décors liés à l’adolescence sans jamais tomber dans le cliché. Pas de mise en scène du groupe non plus, normal quand on sait que la maison de disque c’est Diez Music, que le producteur est de la même génération que le groupe et que chez lui, les inepties des grosses majors du style « il faut montrer les artistes pas encore très connus pour que les gens les reconnaissent » n’ont absolument aucune importance pour la musique. Et pourtant les deux jeunes hommes que l’on aperçoit dans un flash presque subliminal n’ont rien à cacher.Pour l’image, on se fait balader dans une esthétique proche de Larry Clark version fluo-kids sous Xanax, à la fois synthétique et charnelle. Le chef-op n’en est d’ailleurs pas à son premier coup d’essai, car c’est Nathaniel Aron, de l’écurie Melting Pot, qui met autant d’énergie à développer ses talents pour des projets d’art que des projets commerciaux.
Il était donc impossible qu’avec ce concentré de jeunes talents, le clip ne soit pas à l’image de ce second album, surtout lorsque l’on sait qu’il s’appelle Convergence…
Cécile Montigny conseille et accompagne les annonceurs, les agences et les sociétés de production à anticiper l’avenir. En parallèle elle est consultée comme talent-scout.
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