Avant l’avènement des IA textuelles telles que ChatGPT, parfois nommées «chatbots» ou «assistants virtuels», capables de rédiger des textes dans un langage fluide et dans différents styles, Clarksworld interdisait seulement une poignée d’auteurs chaque mois, le plus souvent pour plagiat, a assuré Neil Clarke.
«Notre règlement indique déjà que nous ne voulons pas d’œuvres écrites ou aidées par l’IA, mais ils (les auteurs qui utilisent malgré tout une IA pour accoucher d’un texte, NDLR.) s’en moquent, a indiqué le rédacteur en chef. Une case à cocher sur un formulaire ne les arrêtera pas. Ils se contentent de mentir». Aucune solution permanente au problème n’a pour l’heure été trouvée.
L’essor depuis cet hiver des IA capables de produire des textes entiers dans une forme impeccable – malgré des erreurs factuelles encore fréquentes, sur le fond des sujets abordés – suscite diverses craintes, notamment en ce qui concerne le plagiat et la tricherie aux examens. La start-up californienne OpenAI, qui développe ChatGPT, bénéficie du soutien financier de Microsoft, qui a injecté plusieurs milliards de dollars et espère révolutionner la recherche sur internet.
Source : Figaro