En découvrant Red Band Society à brûle pourpoint on a l’impression d’être enseveli dans un étrange mash up, l’union contre nature d’un teen spirit façon Breakfast Club et d’une série médicale.
Les bienfaits ? On nous bassine moins avec les cas cliniques qu’à l’époque d’ER ou de House MD et on se concentre davantage sur les patients auxquels nous serions éventuellement aptes à nous identifier.
« Nous » est probablement un abus de langage, le spectateur coeur de cible est lui-même un teen.
Force est de constater que ce spectateur là est d’ailleurs , en ce moment, le mieux soigné de cette rentrée TV.
Entre cette série relativement attachante et l’amusant Finding Carter sur MTV (l’histoire improbable d’une ado enlevée durant son enfance par quelqu’un qu’elle croyait être sa mère et replacée dans une famille marquée par sa disparition) et Happyland (MTV également) on constate que le ton ado est bien plus proche de la réalité qu’autrefois.
Il est possible que les 3 saisons de Suburgatory y soit pour quelque chose même si l’on est loin de la force de Skins ou de The Misfits.
Entendons-nous Polseres Vermelles, la série espagnole qui a servi de modèle, demeure inégalée. Une galerie de portraits forts, un casting parfait, une attention particulière apportée aux rebondissements et ce, en dépit de bien des approximations médicales. Une des meilleures productions européennes se hissant au niveau de Luther, Black Mirror ou les Revenants, entre autres.
La limite de l’exercice ? Si vous me trouvez un lieu comme l’hôpital dépeint, merci de mettre immédiatement une option pour un F3 au nom d’Apar.tv !