En pleine crise démographique – avec seulement 663 000 naissances en 2024 et un indice de fécondité tombé à 1,62 enfant par femme, une étude récente met en lumière le paradoxe cruel de la parentalité en France : un bonheur profond, mais souvent éclipsé par un épuisement extrême.
En cette veille de Noël 2025, alors que les stablecoins dépassent les 300 milliards de dollars de capitalisation et que le GENIUS Act, signé par le président Trump en juillet, ouvre la voie à une régulation claire des dollars numériques, un buzz intense entoure le prétendu lancement de X Payments.
Un an avant d’être abattu en public d’une balle dans le cou devant des milliers de personnes, Charlie Kirk animait une émission où il défendait ardemment la peine de mort « publique, rapide et télévisée ». À ses côtés, un invité prénommé Tyler évoquait des exécutions historiques impliquant le cou.
Mais qui est donc cette « ménagère de moins de 50 ans » ? Qui ose croire au XXIème siècle à l’existence de cette soi-disante « française moyenne » ? Les publicitaires peut-être ? Parce que l’appellation est leur création, ils la considérerait, selon Wikipédia, comme « une femme austère, ni très aimable ni très subtile qu’il faut néanmoins savoir séduire parce que c’est elle qui dicte sa loi ». Emil Cioran n’aurait pas fait mieux.
L’encyclopédie libre va jusqu’à rajouter un extrait du général de Gaulle qui s’est essayé à décrire ce concept lors d’un entretien télévisé : « Regardons ce qui se passe dans une maison : la ménagère veut avoir un aspirateur, un réfrigérateur, une machine à laver et même, si possible, une automobile. Ça, c’est le mouvement. Et en même temps, elle ne veut pas que son mari aille bambocher de toutes parts, que les garçons mettent les pieds sur la table et que les filles ne rentrent pas la nuit. Ça, c’est l’ordre ! La ménagère veut le progrès, mais elle ne veut pas la pagaille. »
C’était une autre France, un monde déjà lointain, bientôt oublié. Un pays où l’avortement était encore illégal. Un pays sans Mouvement de Libération des Femmes où exiger une égalité salariale entres hommes et femmes paraissait incongru et désuet. Un pays en somme où la parité n’existait pas. Ça, c’était le pays de la ménagère. Alors, comment aujourd’hui laisser cette expression, ce lieu commun, circuler librement dans les médias ? Ne doit-on pas parler de femme responsable et donc respectable ? Et non de « ménagère », sorte d’individu moyen, incarnant idéalement un marché.
A l’heure où les femmes vont pouvoir se marier entre elles comment peut-on entendre que « cette ménagère est une star car c’est elle qui tient les cordons de la bourse dans les foyers, régnant ainsi sur les achats de grande consommation comme l’alimentaire ou l’entretien ». A moins que le monde ne se soit transformé en institut de sondage géant, il est difficile de croire à une vision si catégorique. Sinon quoi ? On va nous révéler qu’elles hésitent entre Laurent Delahousse et Docteur House pour réaliser leurs fantasmes ? Qu’Arnaud Montebourg serait dans leurs rêves le patron parfait ? Et Xavier de Moulins l’amant discret ? Et puis quoi ? Jean-Luc Delarue deviendrait l’idéal du gendre pour leurs ados néo-gothiques ? Non mais vraiment. Arrêtons les frais. Que l’inconscient collectif soit coriace à nettoyer est une chose, que la crasse reste collée en est une autre. Au moins, ici, le message est passé.
Le directeur de création Steven Mark Klein et le fondateur d’APAR.TV, Aurélien Atlan lancent Generic Architects, un atelier de création collectif. Basé à New York, Paris et Arles mais ouvert sur les 5
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