Le titre est déjà une philosophie à part entière. Se perdre pour mieux se retrouver. Parce que dans ce film de Todd Bilton pour Juliette Hogan, il s’agit bien de lâcher prise pour retrouver la liberté. Un titre, donc, en forme de paradoxe que n’auraient pas renié les penseurs grecques.
Sur la superbe musique de Kerreta, une fois n’est plus coutume, le joug liberticide est représenté par un homme, non pas maléfique, mais bien trop banal. La femme retrouve sa féminité en se détachant (et en abandonnant, au passage, l’homme dans une situation inconfortable) de son couple.