C’est Pinocchio, c’est le monstre de Frankenstein, c’est Galatée, c’est Ganesh, c’est l’éternel mythe de la création divine de l’homme, du délire païen de l’objet animé par le souffle de l’amour.
Prangsta a donné toute liberté à Samuel Martin pour son diptyque. Le film est somptueux. Lumière, musique et jeu d’acteur nous bercent totalement dans le conte. La chorégraphie lascive finale ajoutant un fantasmagorie sexuée moderne.
La cosmogonie selon Prangsta prenant des accents camusiens. « Il y a seulement de la malchance à n’être pas aimé : il y a du malheur à ne point aimer. »