Calvin klein nous offre un court métrage de 10 minutes, à la narration décousue, laissant apparaître dans son utilisation de chapitres la multiplicité de la relation amoureuse, et son inévitable alternance répulsion/attraction. Un montage qui ajoute au superbe effort de sensualité sans nu, où l’érotisme est suggéré par la langueur des images et par la tension maintenue grâce à une bande son ultra efficace. La marque d’un immense professionnel, Fabien Baron dont vous découvrirez toute l’étendue du talent sous peu sur ce site.
En s’offrant les services d’Alexander Skarsgård, Calvin Klein a trouvé l’homme parfait. Viril et beau, mais non dépourvu d’une réelle douceur. Un métrosexuel qui resterait ancré derrière la frontière de l’hétérosexualité.
Mais surtout, Calvin Klein entre pleinement dans la communication moderne. Si vous êtes habitués de nos colonnes, vous le savez, nous revendiquons la production d’œuvres artistiques, dépourvues de slogans, de placements produits évidents.
Aujourd’hui, les films publicitaires circulent sur YouTube et sur internet, et tout le monde connaît le nom de l’annonceur. Pas besoin d’en dire plus. Au contraire, plus les marques se feront discrètes et désintéressés, cherchant surtout à produire de la qualité, plus leur renommée grandira. On ne trompe pas la nouvelle génération.
La com’ de demain, c’est le mécénat ciblé.