1ère partie : Son leadership, 3 décennies d’accomplissement, la loi du plus fort
Dans tous les conflits qui ont agité l’histoire, il y a toujours eu un camp du bien et un camp du mal absolu. C’est du moins ce qui ressort des grandes déclarations politiques et de la marteau-thérapie médiatique que l’on peut observer dans les camps qui s’opposent. En fin de conflit, l’histoire est écrite par le vainqueur. Celui ci traduit souvent ses adversaires devant un tribunal en charge de condamner et de faire exécuter les chefs du camp des perdants. Les camps du bien et du mal sont alors parfaitement identifiés au regard de l’histoire.
La guerre en Ukraine n’échappe pas à cette règle universelle. Si l’on en croit les politiques et les médias occidentaux s’exprimant en parfaite connivence, le camp du bien serait le notre : USA-UE-OTAN-G7, le camp du mal serait le camp qui s’oppose au notre, quel qu’il puisse être.
En ce qui me concerne, le gavage politico-médiatique s’appuyant sur des narratifs douteux est loin de me suffire pour me faire une opinion sur le camp qui serait celui du bien. Je préfère me référer aux accomplissements de ce camp sur quelques décennies et vérifier que ce camp est dirigé par des gens recommandables avant de me prononcer.
C’est cette analyse menée depuis l’effondrement de l’Union soviétique, que je vous propose de partager avec moi, ci après.
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Le présumé camp du bien est aujourd’hui dirigé par une élite aux pratiques politiques et morales pour le moins douteuses
Aucun de mes lecteurs ne contestera que le présumé « camp du bien » est aujourd’hui dirigé par les États Unis d’Amérique. La gouvernance du « camp du bien » est donc aujourd’hui assurée par une petite élite états-unienne qu’il nous appartient d’évaluer.
En trois vidéos très courtes, faisons donc connaissances avec des spécimens très caractéristiques du leadership du « camp du bien » : le notre.
1 – Lors d’une conférence à San Francisco en 2007, donc bien avant Maïdan et la crise qui s’en est suivie, le général US Wesley Clark, ancien commandant en Chef de l’OTAN, nous présente en cinq minutes les « gentils néoconservateurs » états-uniens et leur « Projet pour un Nouveau Siècle d’hégémonie américaine ». Ce projet est un projet très agressif qui annonce des changements de régime, des guerres, du chaos dans plusieurs pays, pour les placer dans l’orbite états-unienne. Le côté russophobe du projet ne peut échapper à un auditeur de bonne foi, alors même que la Russie n’était pas en état de poser le moindre problème à l’époque. (vidéo de 5 mn)
C’est ça le leadership du camp du bien ?
2 – En 22 secondes, Madeleine Albright, une gentille néoconservatrice US, secrétaire d’État états-unienne à l’époque, assume la mort de 500 000 enfants irakiens sur une télévision américaine en disant : « c’était un choix difficile mais ça en valait la peine ». S’apercevant avec le recul qu’elle venait de dire une énormité, elle s’en est excusé quelques heures plus tard, mais sa véritable nature s’était exprimée sans honte et sans complexe devant la caméra …. (Vidéo 22 sec)
Il faut rappeler aux non initiés que, lors de la première guerre du Golfe en 1991, guerre conduite avec l’aval de l’ONU, mais déjà sous prétexte mensonger, avéré aujourd’hui, (l’affaire des couveuses du Koweït), les forces américano-britanniques avait largué de l’uranium appauvri sur l’Irak, entraînant la mort de dizaine de milliers d’irakiens soumis à l’embargo sur les médicaments1.
C’est ça le leadership du camp du bien ?
Certes, Madeleine Albright est allé rejoindre en enfer son maître Lucifer et n’est donc plus en mesure de nuire à l’humanité, mais sa fille spirituelle, la gentille néoconservatrice Victoria Nulland, rendue célèbre par son cri du cœur « Fuck the EU », et par son magnifique coup d’état de Maïdan de 2014 en Ukraine, pour seulement 5 milliards de dollars, est montée en grade pour la remplacer aux Affaires étrangères US.
C’est ça le leadership du camp du bien ?
3 – Le 15 avril 2019, le secrétaire d’État US Mike Pompéo fait une déclaration surprenante devant les étudiants de l’université H&M du Texas. « J’ai été directeur de la CIA et nous avons menti, triché, volé. C’était comme si nous avions eu des stages entiers de formation pour apprendre à le faire. Ceci nous rappelle la gloire de l’expérience américaine »2.
C’est ça le leadership du camp du bien ? Très à l’aise et décomplexé, en tout cas ….
On pourrait multiplier les exemples tant la perversité politique et morale de la petite élite néoconservatrice états-unienne qui détient la réalité du pouvoir aux USA et qui, par conséquent, dirige le camp du bien « US-UE-OTAN-G7», n’a aucune limite.
Mais jetons maintenant un coup d’œil rapide aux principales réalisations du « camp du bien » sur les trois dernières décennies.
Depuis l’effondrement de l’ex-Union soviétique, les principales réalisations du présumé « Camp du Bien » ont été calamiteuses et sanglantes pour la planète.
Nous nous limiterons à cinq épisodes dont le lecteur devrait se souvenir.
1 – En avril 1989, l’affaire du faux charnier de Timisoara sert de catalyseur à la révolution roumaine. Un narratif mensonger, relayé pendant 6 semaines par la meute médiatique occidentale, parvient à faire tomber le dernier régime communiste en Europe de l’Est. Les médias s’excusent ensuite de « leur erreur », mais le coup est gagnant. Ce type de narratif mensonger visant à emporter la décision va devenir la règle dans l’espace médiatique occidental.
L’action concertée et « en meute » de ces médias mainstream va être facilitée, désormais, par une concentration toujours plus grande aux mains de quelques milliardaires d’obédience néoconservatrice et mondialiste. Ceux qui contrôlent l’opinion par la manipulation et l’émotion finissent donc par contrôler le monde. (vidéo 2 mn)
Bien sûr, cette révolution n’a pas été terrible pour ce qui est des pertes en vies humaines (seulement 1100 morts et 3300 blessés) mais ce qui est calamiteux, c’est cette évolution de l’espace médiatique occidental vers toujours plus de mensonges, de manipulations, de concentration au main d’un petit nombre, dans le but de prendre et garder le contrôle des populations en leur faisant gober n’importe quoi.
C’est une triste évolution qui a plus que jamais le vent en poupe dans le camp du bien à la grande satisfaction des hommes politiques au pouvoir.
2 – La première guerre d’Irak de 1990-1991, sous le prétexte mensonger des « couveuses du Koweït », conçu et mis en œuvre par la CIA, et sous le prétexte réel de l’invasion du Koweït.
Le 25 juillet 1990, Saddam Hussein rencontre l’ambassadrice américaine à Bagdad, April Glaspie. Duplicité ou non, celle-ci, bien au fait de ce qui se prépare (« nous constatons que vous avez amassé des troupes nombreuses à la frontière »), lui laisse entendre que les USA n’interviendraient pas dans un conflit opposant deux pays arabes 13·14. Saddam Hussein interprète les propos de l’ambassadrice US comme un feu vert. S’est-il fait rouler dans la farine par son allié américain qui l’avait instrumentalisé pour faire la guerre à l’Iran de 1980 à 1988 ? En tout cas, c’est bien la CIA qui a concocté le faux prétexte des couveuses …
Comme pour Timisoara, les médias occidentaux ont relayé le faux prétexte et menti en meute pour obtenir le déclenchement de cette guerre.
La vérité a fini par se savoir, après que ces mensonges aient atteint leurs buts, à savoir le vote d’une résolution à l’ONU et l’entrée en guerre du « camp du bien » qui avait trompé l’opinion3.
Si l’on ajoute les morts survenues lors des opérations militaires, un peu plus de 100 000, et les morts indirects, liés aux suites de la guerre et aux conséquences de l’utilisation de l’uranium appauvri et des embargos sur les médicaments, le bilan oscille entre 500 000 et 1 million de morts, selon les sources4.
Cet uranium appauvri, arme « sale » utilisée sans modération et sans véritable nécessité par les anglo-saxons sur les populations irakiennes ont eu des conséquences de long terme sur ces populations, mais aussi un effet boomerang sur les soldats non avertis de la coalition du camp du bien.
Outre l’uranium appauvri, les sanctions économiques et les embargos, y compris sur les médicaments, sont devenues des armes de guerre privilégiées du camp du bien, parce qu’ils tuent beaucoup plus que n’importe quel bombardement, et dans la discrétion, car les pertes sont étalées dans la durée, bien après les opérations militaires.
Encore une belle réalisation à l’actif du camp du bien, fondée sur la duplicité et le mensonge.
3 – Le démembrement de l’Ex-Yougoslavie
Les tenants et les aboutissants de cette affaire qui va durer 9 ans, sont très mal connus de ceux qui se prétendent experts du sujet et qui ré-écrivent l’histoire à la gloire du « camp du bien ».
Le 5 novembre 1990, alors que les pays de l’est sont en situation de quasi faillite, le Congrès US adopte une loi sur l’octroi de moyens financiers à l’étranger (Foreign Operations Appropriations Law 101-513) décidant que tout soutien financier à la Yougoslavie serait suspendu dans les 6 mois, sans possibilité d’emprunt ou de crédit.
Cette procédure délibérée était évidemment dangereuse au point que, déjà le 27 novembre 1990, le New York Times citait un rapport de la CIA prédisant, avec justesse, qu’une guerre civile sanglante éclaterait en Yougoslavie.
C’est cette loi et la pression économique et financière US qui ont constitué la source de la division en ex- Yougoslavie, de la guerre civile et du démembrement du pays qui s’en sont suivis et qui se sont conclus par le bombardement de Belgrade par l’OTAN, sans accord de l’ONU, au printemps 1999.
Le véritable bilan humain de ce démembrement de l’ex-Yougoslavie, magistralement planifié et réalisé par le chef de meute US du « camp du bien» , varie, selon les sources et ce que l’on compte. Il est de 200 000 à 250 000 morts.
Enseignements à tirer de ce magnifique cas d’école.
– l’Arme économique et financière a été la première utilisée en 1990 et s’est avérée décisive dans l’exécution du plan de démembrement. « Nous avons provoqué l’effondrement de l’économie yougoslave… »
– Le plan n’a pu être mené à son terme qu’en obtenant la soumission de la Serbie récalcitrante par 78 jours de bombardement au printemps 1999, selon la stratégie des cinq cercles, en insistant sur les infrastructures civiles. Ces bombardements ont été justifiés par un prétexte mensonger : le faux massacre de Racak. Ils n’avaient pas l’aval de l’ONU, mais l’OTAN cherchait déjà à se substituer à l’ONU en se comportant en shérif de la planète. L’écrasante supériorité aérienne otanienne et sa crainte d’engager le combat au sol, sur le théâtre kosovar, doivent être notées dans cette affaire5.
– Le choix du bon moment par le camp du bien pour appliquer ce plan de démembrement, c’est à dire le moment où la Russie et la Chine, trop faibles, ne pouvaient réagir (décennie 1990-1999).
Cette opération de démembrement a provoqué une prise de conscience par la Russie et la Chine, humiliées par le bombardement de Belgrade, de ce qui pouvait leur arriver un jour. Ils ont donc tissé des alliances : OCS (2001) et BRICS (2008) qui s’avèrent très efficaces aujourd’hui en soutien de la Russie.
Par ailleurs, Poutine qui a suivi ces affaires au plus haut niveau depuis 1999 a très vite compris que ce qui était arrivé à l’ex-Yougoslavie, serait appliqué un jour à la Russie. Pendant plus de vingt ans, il a préparé son pays à une confrontation qu’il savait inéluctable alors même que le « camp du bien » autoproclamé, arrogant, dominateur et trop sûr de lui même, désarmait à tout va et que son chef de meute US étendait son contrôle vers l’Est, avançant ses fusées et ses bases militaires vers les frontières russes.
Plan de démembrement de la Russie par le « camp du bien »
Avant démembrement : une Fédération riche en ressources de toute nature mais difficile à contrôler par le « camp du bien » et surtout empêchant de dominer le monde
4 – La 2ème guerre d’Irak (mars 2003- décembre 2011)
Nous ne nous étendrons pas sur la 2ème guerre d’Irak fondée, elle aussi, sur un prétexte mensonger : les armes de destruction massive de Saddam Hussein qui n’existaient pas.
Chacun se souvient de la comédie jouée par Colin Powell devant le Conseil de Sécurité de l’ONU, mentant éhontément à la face du monde entier avec sa poudre de Perlin Pimpin.
De 2003 à 2011, de 150 000 à 1 millions de victimes directes ou indirectes de cette 2ème guerre d’Irak ont été décomptées, selon les sources, dont 75% à 80% de civils6.
Le chef de meute US du camp du bien a mis en œuvre les nouvelles méthodes plus discrète pour tuer, indirectement bien sûr, la population civile de l’adversaire afin de contraindre le chef du camp opposé à se soumettre.
Exemples ? – Les bombardements en application de la théorie des cinq cercles qui visent, entre autres, les infrastructures nécessaires à la survie des populations. C’est une théorie inventée aux USA, moralement discutable, et dont les états-uniens admettent mal qu’elle puisse être appliquée par d’autres qu’eux mêmes sur les théâtres de conflit. Cette stratégie avait déjà été utilisée dans les bombardements contre la Serbie7.
– Les sanctions économiques et les embargos, y compris sur les médicaments, qui deviennent des armes de guerre parce qu’ils tuent beaucoup plus que n’importe quel bombardement, et dans la discrétion, puisque les pertes sont étalées dans la durée, bien après les opérations militaires.
C’est encore là une réalisation du «camp du bien», sans aval de l’ONU, sur la base d’un mensonge, à laquelle pour une fois, la France, l’Allemagne et le Canada avaient refusé de s’associer, ce qui étaient tout à leur honneur. À l’époque, certains pays de l’OTAN avaient encore un peu d’honneur et de souveraineté.
5 – La guerre syrienne (2011-2023 ….)
Déclenchée en mars 2011 selon des techniques désormais éprouvées, cette xième révolution colorée, elle aussi concoctée par les néoconservateurs états-uniens, selon les propos même de l’ancien commandant en chef de l’OTAN, le général US Westley Clark (vidéo présentée en début d’analyse), a été conduite, comme les deux guerres d’Irak, au profit d’Israël dont des soutiens très influents dirigent les politiques étrangères états-unienne et européenne. Bilan provisoire : 500 000 morts à ce jour.
On pourrait ajouter aux exemples qui précèdent l’Afghanistan, le Yemen, la Libye, autant d’états souverains agressés par le camp du bien et/ou ses alliés au seul prétexte que leurs dirigeants et leur politique ne servaient pas les intérêts du camp du bien.
On pourrait ajouter aussi, au cours des trois dernières décennies, les innombrables ingérences US dans les affaires intérieures de dizaines de pays (tentatives de révolutions colorées, ingérences électorales, pressions économiques, visant à contraindre tel ou tel État à se soumettre aux volontés d’un État devenu voyou, car dirigé par un État profond de type mafieux qui fait la pluie et le beau temps dans les élections états-uniennes, mais aussi européennes.
Au delà de ces diverses réalisations souvent sanglantes du camp du bien, il faut bien se pencher sur les méthodes utilisées par ce camp du bien US-OTAN-UE-G7 et par les moyens dont il dispose.
Pour le camp du bien, la fin justifie les moyens. La légalité internationale importe peu. C’est la loi du plus fort et «les règles» qu’il fixe unilatéralement qui doivent s’appliquer.
Pour imposer leurs « règles » au monde entier, les USA, chef du « camp du bien » se servent d’abord de deux armes redoutablement efficaces : le dollar et l’extraterritorialité autoproclamée de leur droit qui lui est attaché. Ils n’hésitent pas à sanctionner leurs adversaires mais aussi leurs alliés qui n’appliqueraient pas strictement les « règles » qu’ils sont seuls à pouvoir fixer. Certaines banques françaises, par exemple, ont dû payer des amendes de plusieurs milliards de dollars au Trésor US pour avoir osé contourner des sanctions économiques US contre l’Iran et plusieurs autres pays placés sous embargo8.
Les USA et leurs alliés du camp du bien n’hésitent pas non plus à faire main basse sur les avoirs de leurs adversaires lorsque ceux ci (Iran, Afghanistan, Russie..) ont eu la malencontreuse idée d’en déposer dans les banques US ou dans celles des États membres de l’OTAN. « Nous avons menti, triché, volé... »
Les USA n’hésitent pas non plus à s’emparer des fleurons industriels de leurs alliés les plus serviles en allant jusqu’à emprisonner en quartier de haute sécurité, sous des prétextes fallacieux, des cadres de ces entreprises pour faire chanter la direction (Affaire Alsthom, Frédéric Pierucci). Ils vont jusqu’à corrompre les hommes politiques et les chefs d’entreprises (MaKron) pour arriver à leurs fins.
Ils vont même jusqu’à torpiller les contrats commerciaux internationaux de leurs alliés les plus fidèles pour les reprendre à leur compte et les attribuer à leurs entreprises. (Contrat de 35 milliards de $ pour les avions ravitailleurs de l’US Air Force, gagné par Airbus en 2008 et réattribué à Boeing ; contrat de 56 milliards de dollars pour les sous marins australiens annulé en Septembre 2021 pour être réattribué aux entreprises US.)
Ils entretiennent un système d’écoutes téléphoniques de la NSA, révélé par Snowden pour espionner les dirigeants des grands pays alliés, découvrir leurs faiblesses, voire leurs turpitudes, établir des dossiers sur eux et les faire chanter autant que de besoin pour mieux les soumettre, et cela, sans même que les intéressés ne s’en offusquent. C’est même le contraire. Plus les dirigeants de l’UE se font tromper, cocufier, sodomiser par ceux des USA, plus ils semblent se satisfaire de la situation.
C’est tout cela qui fait l’excellence de la relation partenariale et de la cohésion au sein du « camp du bien ».
Hyper-puissance confite dans son égocentrisme, les États-Unis, chef de meute du camp du bien, usent et abusent de leur force et de leurs monopoles. En français, on appelle cela « abus de position dominante ». Pour un Américain moyen, peu habitué aux termes juridiques même les plus simples, cela se traduit par : « Pourquoi se gêner ? »
C’est ainsi qu’ils restent l’un des rares pays au monde à ne pas avoir signé et surtout ratifié la convention d’Ottawa de 1997 sur l’interdiction des mines antipersonnelles.
Ils violent encore aujourd’hui la Convention de Genève de 1992 sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l’emploi des armes chimiques et sur leur destruction qu’ils ont pourtant signé et ratifié en 1997, en autorisant l’allié ukrainien, signataire de la convention, d’utiliser ce type d’armes sur le front du Donbass.
Ils violent la Convention sur l’interdiction des armes biologiques qu’ils ont signé en 1975. Et, pour le faire plus discrètement, ils délocalisent leurs laboratoires dans des pays alliés peu regardant sur la question (Ukraine)9 tout en conservant quelques laboratoire de recherche ultra-secrets sur leur territoire : (Fort Detricks)10.
Pour couronner le tout, les USA, chef incontesté du camp du bien, sont le seul pays au monde à ne pas avoir ratifié la Convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant11.
C’est sans doute cela la beauté et la grandeur du modèle néoconservateur et mondialiste, auquel la gouvernance de l’UE adhère désormais sans réserve, voire avec enthousiasme.
C’est ça le chef de meute US auxquels nos gouvernants ont librement (?) choisi de se rallier et qu’il nous faudrait suivre dans sa croisade russophobe en Ukraine, pour garder au camp du bien l’hégémonie mondiale.
Mais on est encore loin d’être au bout de l’analyse de ce camp du bien qui sait aller beaucoup plus loin dans l’horreur tout en donnant des leçons de morale et de bonne gouvernance au reste de la planète.
Il y a bien sûr les actions inacceptables de tortures, d’assassinat et d’humiliation sur les prisonniers de guerre irakiens incarcérés à Abu Graib ou à Guantanamo, le tout perpétré par de gentils GIs états-uniens qui, sans honte et sans complexe ont diffusé les images de leurs forfaits sur face book et sur le net à l’attention du monde entier. Le net ayant été « nettoyé » de la plupart des vidéos les plus sordides pouvant porter atteinte à l’honneur du « camp du bien », il n’en reste plus que quelques unes, moins horribles12.
On aurait pu imaginer qu’il s’agissait là de bavures qui seraient sévèrement sanctionnées par le Camp du bien ? Eh bien non ! Une des principales tortionnaires US Lynndie England, un patronyme évocateur et fièrement porté, sera condamnée à 3 ans de prison, mais n’en fera qu’un seul. Elle a pourtant exécuté elle même quelques prisonniers et s’est faite photographiée devant les cadavres. Pas cher payés les crimes de guerre perpétrés par l’US Army . … Il est vrai que dans l’article paru dans The Gray Zone, le journaliste d’investigation US Seymour M. Hersh, prix Pulitzer, a révélé l’existence de “Copper Green”, un programme de torture utilisé en Afghanistan, puis en Irak et approuvé par le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld lui-même. (un gentil néoconservateur mondialiste, cité par le général Clarck dans la première vidéo).
C’est ça le camp du bien qui donne des leçons de morale et de gouvernance au monde entier et qui hurle souvent au crime de guerre, dans des inversions accusatoires de plus en plus délirantes ?
Assez tordu pour institutionnaliser la torture, assez stupide pour se vanter sur internet et se faire prendre les doigts dans la confiture. C’est ça aussi le camp du bien.
Il est vrai que jusque là, les autorités militaires états-uniennes faisaient plutôt dans la discrétion en délocalisant la torture (comme leurs laboratoires biologiques) dans des pays peu regardants, parmi lesquels des pays de l’OTAN (Pologne, Roumanie, Lituanie) et en envoyant leurs bourreaux « opérer » sur place13.
Nous avons déjà évoqué les sanctions économiques et les embargos qui peuvent être, sur la durée, beaucoup plus meurtriers que les bombardements pour les populations civiles les plus fragiles et notamment les enfants et les vieillards. C’est le cas notamment de l’embargo US sur les médicaments toujours en vigueur pour la Syrie, alors même que cette population civile vient de connaître un tremblement de terre ayant occasionné des pertes importantes et de nombreux blessés. Chacun peut voir dans ce jusqu’au boutisme enragé, stupide et contre-productif du « camp du bien », le niveau de ses qualités humaines et morales, et comprendre pourquoi ce camp du bien suscite le dégoût, le rejet et la haine sur la majeure partie de la planète.
Depuis 1990, l’appel du chef de meute US du camp du bien à des Sociétés Militaires Privées (SMP) a explosé sur tous les théâtres d’opération. Ce système n’a rien à voir avec le mercenariat dans lequel les individus sont recrutés directement par les États. Dans les SMP, ils signent des contrats avec des sociétés ayant un statut juridique et celles ci traitent avec les États14.
La simple observation des faits montre, par exemple, que les USA ont signé quelques 3000 contrats avec des SMP entre 1994 et 2004. La plus tristement célèbre de ces nombreuses Sociétés Militaires Privées opérant pour le camp du bien est la Société US Black Water, fondée en 1997, et connue pour ses innombrables exactions et massacres commis en Afghanistan et en Irak. Mais bien sûr, l’impunité est totale, comme pour les militaires des Armées du « camp du bien »15.
Ce système des SMP est particulièrement efficace et limite les risques politiques de l’État qui l’utilise. Bien sûr le camp du bien voudrait en garder l’exclusivité et a tendance à considérer comme « organisation terroriste » toute SMP qui ferait concurrence à celles du Camp du bien.
On notera avec intérêt que Wagner, la première SMP russe, n’a été fondée que le 1er mai 2014, peut être en réaction au coup d’État de Maïdan, mené par le « camp du bien », dans lequel certaines SMP états-uniennes avaient joué, dans l’ombre, les premiers rôles. Fondée 17 ans après les Black Waters, Wagner a donc 17 ans de retard sur Black Waters pour ce qui pourrait être présenté comme des exactions, par les narratifs toujours présumés « honnêtes » des médias du camp du bien, hélas trop souvent pris les doigts dans la confiture du mensonge.
Ce que chacun doit comprendre, c’est que les USA et leurs alliés du camp du bien ne supportent pas que Wagner, une jeune société militaire privée russe, de moins de neuf ans d’existence, puisse se distinguer par une efficacité et une éthique militaires bien supérieures à n’importe quelle SMP du camp du bien, y compris Black Water, de 17 ans son aînée. C’est la raison pour laquelle ils dénoncent cette concurrence qu’ils jugent déloyale.
Il est donc hilarant de voir les USA classer Wagner en organisation terroriste, alors que la SMP US Black Water est vraiment une organisation terroriste depuis 26 ans, tout en bénéficiant de l’immunité liée à son travail au profit du camp du bien. On est dans le traditionnel deux poids-deux mesures. Rien de bien surprenant de la part du camp du bien.
La première partie de cette « apologie » du camp du bien, que certains n’hésiteront pas à qualifier de réquisitoire, étant déjà lourde à porter et très longue, il est bon d’y mettre un terme par l’intéressante question des exécutions extrajudiciaires.
En 2014, peu après le coup d’état de Maïdan et l’annexion de la Crimée par la Russie qui s’en est suivie, un conseiller du ministre de l’Intérieur ukrainien (Anton Guerachenko) sous influence des grands services de renseignements du camp du bien (CIA, Mossad, MI6) crée une plate forme collaborative en ligne pour établir la liste des personnes à éliminer physiquement parce qu’elles s’opposent aux intérêts de l’Ukraine, mais surtout au projet néoconservateur et mondialiste qui passe par le démembrement de la Russie.
En fait ce projet est 100% états-uniens et liste quelques 289 000 personnes dans le monde entier. C’est ce qui ressort de l’article très documenté de Bellincioni Berti du 4 Septembre 202216.
Certaines exécutions ont été déjà effectuées pour l’exemple, dont celle de Daria Douguine, assassinée le 20 août 2022 en Russie.
Cela montre, s’il en était encore besoin, la véritable nature des pays membres du camp du bien, dont le discours des politiques n’est plus en adéquation avec leurs actes depuis l’effondrement de l’Union soviétique en 1990 et l’émergence dans les hautes sphères du pouvoir états-uniens d’une engeance néoconservatrice et mondialiste qui a largement essaimé dans les gouvernances des grands pays européens.
Inutile d’évoquer, pour alourdir le bilan, l’instrumentalisation du terrorisme de Daesh et d’Al Quaida, par le camp du bien, dans le seul but de faire tomber Bachar el Assad, chef d’État laïque et reconnu aux Nations unies qui a pour seul défaut de déplaire à Israël, l’un des champions influents du camp du bien17.
Inutile d’évoquer non plus l’exécution illégale et provocatrice du général iranien Soleimani par les États-Unis qui ne reculent devant rien pour semer le chaos et la mort sur la planète18.
Quels cris d’orfraie n’aurions nous pas entendus dans les médias du « camp du bien » si l’un de nos généraux avait été exécuté de la sorte par un drone iranien ?
Et oui, c’est tout cela le camp du bien …
Arrivé à ce stade de l’analyse, il est bon de faire une pose pour digérer cette première avalanche de rappels d’informations et de faits indéniables qui sera suivie d’une 2ème vague, puis de l’analyse du « camp du mal » : celui qui s’oppose au notre.
En conclusion provisoire, je peux simplement constater que je ne me reconnais pas dans ce camp du bien, tel qu’il apparaît jusqu’à présent. Je ne comprends pas par quelle perversion éthique, morale et intellectuelle certains de mes frères d’armes ont pu offrir leur allégeance inconditionnelle à un camp du bien dont les dirigeants ont autant menti, triché, volé, tué, torturé, violé les lois internationales, nuit aux intérêts de notre pays, pour les seuls intérêts de leur chef de meute US, un chef de meute qui n’a que faire de la légalité internationale et pour lequel les règles qu’il a lui même fixées doivent s’imposer à tous.
On me rétorquera que nos dirigeants ont été élus (même s’ils ont été mal élus) et que le militaire est subordonné au politique. Mais c’est bien par ce type de discipline irréfléchie qu’Hitler, mieux élu à l’époque que nos dirigeants d’aujourd’hui, a été suivi jusqu’au bout de sa folie meurtrière par son armée et par son peuple. Les « bons, braves et disciplinés » généraux d’Hitler ont d’ailleurs été justement sanctionnés à Nuremberg après la guerre. Ils auraient du regarder leur conscience plus tôt et ne pas obéir bêtement.
Il y a des moments dans l’histoire où des militaires français ont dû choisir leur camp. Le général de Gaulle l’a fait sans hésiter en 1940 et je doute que, de là où il se trouve, il puisse approuver l’allégeance servile de la France à ce qui est devenu, au fil du temps, l’empire de la duplicité et du mensonge.
Je doute également que François Mitterand, de là où il se trouve, puisse approuver notre malheureuse allégeance servile après avoir déclaré :
« La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue et pourtant une guerre à mort. »
Tout est là : Chacun devra, à un moment ou à un autre, choisir son camp dans cette guerre à mort. Ce camp ne sera pas nécessairement le camp que des gouvernants de rencontre mal élus, appuyés par les médias, ont choisi pour nous.
Le camp du bien 2ème partie : « QUI le contrôle – les réseaux d’Influence – ses faiblesses – le début de sa fin ? »
C’est la suite de la première partie qu’il conviendrait de lire avant, pour ceux qui ne l’auraient pas déjà fait.
J’ai bien conscience que cette deuxième partie va faire tousser dans certaines chaumières, mais je pars du principe que, s’agissant du camp du bien, certaines vérités sont aujourd’hui bonnes à dire pour tenter d’ouvrir les yeux de nos concitoyens.
Comme pour la première partie, cette 2ème partie s’appuie sur une multitude de documents tirés de sources inattaquables.
Pour autant, c’est à chacun qu’il revient de se forger sa propre opinion.
C’est un peu long (15 pages), mais je suis convaincu qu’une majorité d’entre vous y apprendra quelque chose. Les pièces données en références gagnent à être parcourues car elles viennent soutenir le propos.
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Il est unanimement reconnu que le «camp du bien» autoproclamé (USA-UE-G7-OTAN-AUKUS) est aujourd’hui sous total contrôle des États-Unis d’Amérique. Il n’est pas compliqué d’en déduire que ceux qui exercent la réalité du pouvoir aux USA, contrôlent le camp du bien.
Le système de gouvernement aux États-Unis peut encore sembler démocratique à un observateur non averti car il existe bien aux USA deux grands partis qui s’opposent sur bien des points: les républicains et les démocrates, dont l’alternance au pouvoir serait, en première analyse, la preuve irréfutable que les USA sont bien une démocratie.
Dans les faits, ça n’est plus exactement le cas. Les mécanismes de conquête du pouvoir aux USA nécessitent une analyse plus fine pour bien comprendre qui dirige réellement le pays d’une main de fer et donc décide aujourd’hui de la paix et de la guerre dans le monde.
Une campagne électorale, qu’elle soit présidentielle ou législative, coûte cher, très cher aux USA. L’élection présidentielle US de 2016 avait, par exemple, coûté de l’ordre de 2,5 milliards de dollars (total des deux candidats, Clinton et Trump) ; c’était déjà plus que le PIB annuel d’une trentaine de pays. Pour les élections de mi-mandat 2022, ce sont 16,7 milliards de dollars qui ont été dépensés pour promouvoir ou détruire certains candidats en lice.1
Ces fonds « investis » en soutien des candidats viennent, pour l’essentiel, de très riches donateurs qui, en échange de dons très importants obtiennent la promesse de postes élevés dans l’administration du pays pour leurs poulains (ministres, ambassadeurs, conseillers du président) en cas de victoire.
Les plus gros donateurs se recrutent pour l’essentiel, parmi les 1% les plus riches des états-uniens qui détiennent, à eux seuls, 27% de toutes les richesses aux USA, selon le Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale US2. Il y aurait 22,75 millions de citoyens US millionnaires en dollar aux USA3. Mais ces riches donateurs se recrutent surtout parmi les 750 milliardaires US, issus de la finance, du lobby militaro-industriel, des lobbies pharmaceutiques, des GAFAM …etc).4
Il existe, bien sûr, des sponsors démocrates et des sponsors républicains pour les candidats, mais les requins ne se dévorent pas entre eux. Ces milliardaires engagés des deux bords s’entendent sur certains sujets. Ils constituent le noyau dur d’un État profond bi-partisan, très souvent évoqué dans les grandes manœuvres électorales états-uniennes. À noter, et c’est important, que tous les milliardaires US ne sont pas nécessairement des membres actifs de cet État profond et que les plus « engagés » ne s’entendent pas sur tout.
À noter aussi cet article éclairant du journal israélien Jerusalem Post du 27 septembre 2016 à propos des donations lors de la campagne pour les présidentielles US de 2016.5
Et celui ci du 5 Octobre 2020 pour la campagne de 2020 qui nous donne les noms des principaux donateurs et le montant de leurs contributions.
On comprend mieux, à la lueur de ces deux articles, le quasi-consensus bi-partisan sur le soutien à Israël de la classe politique US, de nombreux milliardaires des deux bords (républicains et démocrates) étant personnellement, voire viscéralement attachés au projet sioniste d’Eretz Israël. Il est vrai qu’une large part des sponsors les plus importants qui investissent dans cette course au pouvoir aux USA sont étroitement et plus ou moins ouvertement liés à l’AIPAC (America-Israël Public Affairs Comittee).
À noter au passage que certaines grandes fortunes mondiales peuvent paraître indécentes. Les deux hommes les plus riches du monde, Elon Musk (US) et Bernard Arnaud (FR) disposeraient, à eux deux, d’une fortune de 372 milliards de dollars (187 + 185).6
Ce montant faramineux est supérieur au PIB annuel de 170 États de la planète et s’inscrit en hausse sur le temps long.
À noter enfin qu’aux USA, les 1% plus riches détenaient 17,2% de la richesse US en 1989, ils en détenaient 27% au 3ème trimestre 20217. Cela confirme de manière incontestable, officielle et chiffrée, le constat mainte fois exprimé que les plus riches ne cessent de s’approprier une part toujours plus importante des richesses, forcément au détriment des autres.
C’est ainsi qu’il y a, parmi ces milliardaires US « engagés », un quasi-consensus bipartisan (démocrate et républicain) pour un objectif de long terme de démembrement de la Russie dans le but et/ou l’espoir de s’en approprier les dépouilles et sans doute de pouvoir s’enrichir davantage.
D’où la russophobie bipartisane et désormais pathologique des factions néoconservatrices qui contrôlent la politique étrangère des USA, et, par voie de conséquence, celle de l’UE, de l’OTAN, de l’AUKUS et du G7 qui constituent, ou plutôt s’autoproclament, « le camp du bien ».
Au XXIe siècle, la clef de l’accession au pouvoir dans les pays du camp du bien, c’est donc, plus que jamais, l’argent
C’est en effet l’argent qui permet d’acquérir et de contrôler une part toujours plus large des médias mainstream en charge de façonner/influencer les opinions publiques dans la quasi totalité des pays du camp du bien, de contribuer à faire élire les « bons candidats » et à éliminer « les mauvais » et d’imposer leur version de l’histoire et leurs narratifs en occultant les autres (crise sanitaire, politique étrangère notamment).
C’est l’argent qui permet de financer les campagnes électorales des candidats que l’on souhaite promouvoir, mais aussi les campagnes de dénigrement des candidats que l’on ne souhaite pas voir élus.8
C’est l’argent qui permet de corrompre les politiques et de financer les innombrables lobbyistes qui hantent les abords des ministères où se concoctent les lois et des assemblées où elles sont votées ; Par exemple, en janvier 2020, 11 882 lobbies étaient inscrits au registre européen dit « de transparence »9 :
Selon les sources, de 25 000 à 30 000 lobbyistes exerceraient leur influence à Bruxelles dont 7526 accrédités auprès d’un parlement qui ne compte pourtant que 751 membres ….. Il faut bien payer les lobbyistes corrupteurs et les politiciens corrompus.10
C’est l’argent qui permet d’« acheter » certaines « standing ovations » au Congrès des États-Unis si l’on en croit l’article de Thomas L. Friedman, triple lauréat du Prix Pulitzer, particulièrement bien renseigné sur le sujet, dans le New York Times du 13 décembre 201111 dans lequel il écrit :
« I sure hope that Israel’s prime minister, understands that the standing ovation he got in Congress this year was not for his politics. That ovation was bought and paid for by the Israel lobby ». ce qui en bon français signifie : « J’espère bien que le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, comprend que l’ovation debout qu’il a reçue au Congrès cette année n’était pas liée à sa politique. Cette ovation a été achetée et payée par le lobby pro-Israël ».
C’est l’argent du camp du bien qui permet de financer les révolutions colorées, les centres de réflexions atlantistes et les innombrables agents d’influence, comme par exemple les Organisations non gouvernementales (ONG), dont les ingérences dans les affaires d’États souverains sont légions.
Un exemple parmi beaucoup d’autres ? Le 13 décembre 2013, Victoria Nuland déclarait à la Fondation américano-ukrainienne que Washington avait dépensé 5 milliards de dollars en une décennie pour soutenir les « aspirations européennes » de l’Ukraine, autrement dit pour l’éloigner de la Russie.12
C’est l’argent du camp du bien qui permet de financer les trolls atlantistes professionnels sur les réseaux sociaux ou sur internet, trolls en charge de décrédibiliser tous les narratifs s’opposant aux narratifs états-uniens, donc otaniens, avec des méthodes simples : tuer le messager (attaques personnelles) pour occulter le message. On reconnaît facilement ces trolls à leur technique, toujours la même, et à leurs interventions répétées dans les commentaires d’un même article montrant clairement que le commentaire destructeur constitue leur occupation à plein temps.
Ca en devient presque amusant d’observer leur petit jeu qui manque de subtilité.
C’est l’argent du camp du bien qui permet de financer le « Complexe industriel de la Censure », expression très à la mode aujourd’hui aux USA (« Censorship – Industrial Complex ») : complexe, dont font partie les sites du type « Décodex » du Monde, Fast-checking, Hoaxbuster, Conspiracy Watch, Wikipédia, Pivot (au Canada), sites en charge de décrédibiliser toute information contraire à la Doxa atlantiste ou étatique, soit en dénigrant l’auteur par des attaques personnelles, soit en relativisant ses conclusions, soit en l’attaquant sur un point de détail, pour mettre en doute l’ensemble du récit.13,14
C’est l’argent qui permet de s’offrir les services des officines du camp du bien en charge de manipuler les élections comme Cambridge Analytica hier et Team Georges, société israélienne, aujourd’hui.15
L’initié se souvient d’ailleurs qu’Alexander Nix, patron de Cambridge Analytica, avait déjà évoqué la sous-traitance de certaines opérations à des sociétés israéliennes lors d’une conversation filmée en caméra cachée : voir à partir de 17’20’’.
Il est étrange que l’on retrouve toujours les mêmes pays du camp du bien (USA, UK, Israël), leurs services (CIA, MI6, MOSSAD) et leurs officines, ainsi que leurs financements dans tous les coups tordus menés par la faction néoconservatrice dirigeante du camp du bien sur l’ensemble de la planète.
C’est enfin l’argent du camp du bien qui permet de financer les officines et les « experts » qui défilent sur les plateaux de télévision et qui vendent sans modération, aux populations inquiètes et prêtes à tout gober, les narratifs atlantistes, que ce soit sur l’Ukraine ou sur la gestion de la crise sanitaire Covid, en jouant sur la peur et sur l’émotion.
Le néoconnservatisme : une idéologie qui prêche l’hégémonie à tout prix (y compris par la guerre) du camp occidental (le camp du bien) sur le reste du monde et qui imprègne désormais la quasi totalité de l’élite politique occidentale, formée à l’école des mondialistes.
C’est dans les années 60 qu’apparaît, une idéologie nouvelle : le néoconservatisme. À ses débuts, cette idéologie s’est particulièrement développée aux USA, à New York, dans la revue Commentary de Norman Podhoretz.
Le 6 janvier 2006 Gal Beckermann écrit dans la revue The Forward : « S’il existe un mouvement intellectuel aux États-Unis dont les juifs peuvent revendiquer l’invention, c’est bien le néoconservatisme. On imagine que la plupart des juifs américains, très majoritairement libéraux, seront horrifiés par cette idée. Et pourtant, c’est un fait qu’en tant que philosophie politique, le néoconservatisme est né parmi les enfants d’immigrants juifs et qu’il est aujourd’hui en grande partie le domaine intellectuel des petits-enfants de ces immigrants. »
L’idéologie néoconservatrice qui prône l’hégémonie mondiale US pour un nouveau siècle, rencontre un franc succès chez certains milliardaires dont elle sert les intérêts et qui vont donc la promouvoir et l’appuyer.
Par le biais d’« influences transnationales », l’idéologie néoconservatrice a essaimé en Europe. Le noyautage des départements ministériels clefs a été réalisé, au fil du temps, dans plusieurs grands États (USA, UK, FR, Canada, Australie …). Des hommes politiques sortis de nulle part ont été promus, d’autres qui pouvaient faire obstacle aux néoconservateurs ont été éliminés. Au fil du temps le personnel politique s’est donc considérablement renouvelé et « uniformisé » dans les pays du camp du bien pour aboutir à ce que nous connaissons aujourd’hui.
L’idéologie néoconservatrice est donc devenue l’idéologie jusqu’au-boutiste du camp du bien : « Il faut sauver l’hégémonie du camp du bien en déclin et bientôt en péril ». Deux points particuliers de cette idéologie néoconservatrice, soulignés par Wikipédia, méritent d’être rappelés :
• Empêcher l’émergence d’une puissance rivale ; – Refus du déclin de la puissance états-unienne.
Ces deux points expliquent, à eux seuls, la russophobie et la sinophobie pathologiques et bipartisanes de l’exécutif US et, par voie de conséquence, de l’UE, du G7, de l’OTAN et de l’AUKUS. Ces deux « challengers » (Russie et Chine), empêcheurs de dominer en rond, sont d’ailleurs clairement présentés comme les menaces principales qui pourraient s’opposer à l’OTAN dans le dernier concept stratégique du 29 juin 2022, adopté en pleine guerre OTAN-Russie en Ukraine.16
Le néoconservatisme se caractérise aussi, pour ses détracteurs, et selon Wikipédia, par :
- un dédain pour les organisations multilatérales ; (ONU par exemple)
- la volonté d’employer rapidement la force militaire ; (du fort au faible si possible)
- une faible tolérance pour la diplomatie ;
- une focalisation sur la protection d’Israël et donc le Moyen-Orient ;
- une insistance sur la nécessité pour les États-Unis d’agir de manière unilatérale ;
- une tendance à percevoir le monde en termes binaires (bon/mauvais) ;
- j’y ajoute : la certitude d’avoir raison, le cynisme et le jusqu’au-boutisme dans l’erreur.
Les néoconservateurs US purs et durs qui prêchent la guerre en Ukraine et poussent au jusqu’au-boutisme sont parfaitement identifiés, les néocons européens le sont aussi.
Ainsi, aux USA, il s’agit d’une poignée d’individus ayant une forte influence sur un président sénile.
Au département d’État (ministère des Affaires étrangères US), on trouve Anthony Blinken, Wendy Sherman et Victoria Nuland, l’égérie US du coup d’État de Maïdan d’ascendance ukrainienne, dans le camp des faucons jusqu’au-boutistes néoconservateurs et, bien sûr, va-t’en guerre russophobes.
Au département du Trésor, on trouve Janet Yellen qui concocte les sanctions économiques et financières contre la Russie mais aussi contre tous les États qui refusent de s’aligner sur les États-Unis. C’est elle qui tire les ficelles d’une finance internationale de plus en plus virtuelle en imprimant le dollar sans contrepartie et sans modération et en s’emparant, sans vergogne, des avoirs des États jugés inamicaux envers les USA (Iran, Afghanistan, Syrie, Russie…)
Au département de la Justice, Merrick Garland, l’homme qui verrait bien Poutine traduit devant un Tribunal Pénal pour son « agression » de l’Ukraine, selon lui non provoquée (unprovoked), et pendu pour son « crime » de lèse États-Unis.17
Poutine aurait dû savoir que l’agression non provoquée et l’occupation d’un pays souverain sont des exclusivités du camp du bien (Irak, Libye, Afghanistan, Yemen, Syrie). Ainsi Israël, par exemple, peut se permettre de bombarder l’un de ses voisins quasi quotidiennement, y compris 3 jours après un tremblement de terre déjà très meurtrier, et de violer 75 résolutions de l’ONU depuis sa création, sans la moindre condamnation des champions du camp du bien.
Au département de l’Intérieur Alejandro N. Mayorkas, l’homme qui organise l’accueil de 270 000 réfugiés ukrainiens sur le sol US, ce qui est bien, mais qui évoque l’agression « non provoquée » de l’Ukraine par la Russie, ce qui est moins bien, venant du ministre d’un pays qui n’a cessé de déclencher des guerres « non provoquées » et du chaos sur la planète, sous des prétextes mensongers, en jouant au shérif lors des trois dernières décennies.18
Notons qu’à ce jour, et selon l’UNHCR, la Russie a accueilli sur son territoire 10 fois plus de réfugiés ukrainiens (2,852 millions) que les USA (270 000).19
Enfin, cerise sur le gâteau, Jacob Jeremiah Sullivan dit Jake Sullivan, le conseiller à la Sécurité nationale du président des États-Unis, un faucon néoconservateur qui use de son influence pour pousser à la guerre contre la Russie jusqu’au dernier soldat ukrainien.
Ces 7 mercenaires du néoconservatisme mondialiste, très influents, ont tous été soutenus et promus par l’AIPAC (America Israel Public Affairs Committee) pour obtenir les postes qu’ils occupent et ont tous fait les «pélerinages» de Kiev et de Tel-Aviv, certains à plusieurs reprises, pour exprimer avec force leur engagement et surtout booster leur carrière.
Influents ? Certainement. Reste à savoir si cette influence d’un tout petit nombre de personnes, qui constituent le bras armé de l’État profond US et noyautent l’administration Biden, est bonne pour la paix du monde, l’avenir de l’Europe et la stabilité de la planète.
Clairvoyants ? On peut en douter, mais l’avenir devrait nous le dire dans les deux ans qui viennent.
On ne peut conclure cette partie importante sans revenir sur le maître mot très en vogue chez certains milliardaires néocons : « L’INFLUENCE ! »
***
Les « Victoires » de « l’Influence »
En observant les faits, les conclusions d’études conduites par des personnalités éminentes, les remarques en privé faites par certains présidents de grands pays, on ne peut que s’interroger sur le rôle de certaines « influences » dans le contrôle du camp du bien.
Dans toute investigation, l’enquêteur recherche des indices sérieux, précis et concordants pour se faire une opinion.
En voici quelques uns ci après, sélectionnés sur une multitude :
Aux USA, il y a, bien sûr, l’ouvrage de Mearsheimer et Walt, deux immenses géopoliticiens états-uniens reconnus dans le monde entier : « L’influence du lobby pro-Israël dans la politique étrangère américaine ».
Andrew Cockburn, journaliste britannique rapporte dans son livre sur Rumsfeld (2007) cette conversation entre les deux George Bush, père et fils :
— Qu’est-ce qu’un néocon ? demande junior.
— Tu veux des noms ou une définition ?
— Définition.
— Bon, je t’en donne une en un seul mot : Israël, répond senior.
Les Busch, père et fils, tous deux anciens présidents des USA, auraient ils été complotistes ? Andrew Cockburn aurait-il inventé cette histoire ?
On se souvient aussi des déclarations de Benyamin Netanyahou, du temps de sa jeunesse, lorsqu’il évoquait l’influence et « l’énorme pouvoir » d’un lobby plus fort que jamais aux USA, lobby qu’il n’hésitait pas à nommer :
On se souvient aussi d’un État hébreu, tout petit mais très sûr de lui et de sa propre influence, qualifier le Brésil de « nain diplomatique » le 24 juillet 2014. Il fallait oser…20
Israël avait d’ailleurs raison, puisqu’il a réussi à avoir la peau de Dilma Roussef en 2016 dans un magnifique coup d’État institutionnel orchestré par un sayan brésilien émérite : Ricardo Lewandowski, soutenu par les sayanims des médias, de la finance, de la politique et de la justice brésilienne.
Pour les USA et le Royaume Uni, On peut rappeler aussi l’excellente et édifiante série documentaire d’Al Jazeera en libre accès sur internet : « The Lobby », qui enquête, en caméra cachée, sur l’influence, l’organisation et le fonctionnement des lobbies pro-Israël dans ces deux pays.
Pour le Canada : Une émission de TV5 monde de 2011, date à laquelle le « complexe-industriel de la censure » était moins bien organisé et efficace qu’aujourd’hui : « Le Canada sous influence du lobby judéo sioniste ».
Pour l’Australie : Mr Bob Car, ancien ministre australien des Affaires étrangères écrit un livre : « Journal d’un ministre des affaires étrangères », commenté ici.
Pour la France : Une image troublante vaut mieux qu’un long discours :
On se souvient aussi de la confidence de François Mitterand faite à Jean d’Ormesson le 17 mai 1995.21
Inutile d’insister sur ce type d’indices qui font apparaître clairement l’influence planétaire émanant d’un pays minuscule, phare du camp du bien, et qui ont été inventoriés de manière beaucoup plus exhaustive dans un de mes articles précédents : « Qui pousse les USA, l’OTAN, l’UE et l’Ukraine à poursuivre la guerre contre la Russie … et pourquoi ? »
On ne peut pas conclure cette partie sur « l’Influence » dans le fonctionnement du camp du bien sans évoquer un article du Jerusalem Post qui revient chaque année depuis 2010. C’est ce qu’on pourrait appeler le Palmarès de l’Influence. Il y a, chaque année, les Oscars du cinéma US, les Césars du cinéma français, les Victoires de la musique, voici donc le Palmarès ou « les Victoires » de l’influence établi par le Jerusalem Post pour ses lecteurs et la planète entière.
La lecture d’un tel article présentant une liste manifestement confessionnelle et/ou communautariste, publiée dans un journal mainstream d’un État confessionnel autoproclamé devrait interroger le lecteur.22
Une liste de cinquante catholiques, protestants, bouddhistes ou musulmans les plus influents au monde aurait-elle été publiée quelque part ?
Quel est, en vérité, le but poursuivi par ceux qui sont à l’origine d’une telle publication ? S’agirait-il de promouvoir certains individus qui ont bien servi la cause de l’État hébreu ? S’agirait-il de « booster » l’influence et la carrière de certains personnages en les présentant comme les fers de lance d’une communauté riche et puissante ? S’agirait-il de faire apparaître le caractère transnational et planétaire de l’influence d’une communauté particulière ? S’agirait-il de les donner en exemple à la diaspora toute entière ?
Notons au passage que le Jerusalem Post n’est pas l’inventeur du concept. Avant lui, le Forward publiait le même genre de palmarès de l’influence. Depuis le temps que ces « palmarès de l’influence », tout à fait transparents, sont publiés chaque année, ce sont entre 500 et 600 individus qui ont été « nominés » sur le seul Jerusalem Post. Certains à plusieurs reprises.
Faire l’inventaire des heureux Élus est intéressant. Si cet article est publié chaque année, c’est bien pour être lu, en retenir les têtes de liste et, bien sûr, le partager.
On peut, évidemment, s’interroger, sur les choix du « comité de sélection » du Jerusalem Post et notamment pour le palmarès 2022. Voici listés à votre attention et dans l’ordre, les 8 premiers de ce palmarès de l’Influence.
1 – Volodymyr Zelensky, président ukranien,
2 – Yair Lapid, Premier ministre d’Israël au moment de la publication.
3 – Elisabeth Borne, Premier ministre français.
4 – Tom Nides, ambassadeur des USA en Israël ;
5 – Benjamin Netanyahu, chef de l’opposition en Israël au moment de la publication de l’article ;
6 – Dana Walden (US), conseillère de Biden pour le commerce
7 – Ronald S Lauder (US), président du Congrès Juif Mondial
8 – Anthony Blinken, secrétaire d’État US.23
***
Questions que le lecteur pourrait se poser :
Pourquoi autant d’« artistes de la politique » dans les 8 premiers du classement. L’influence serait-elle principalement politique pour le Jerusalem Post ?
N’y avait-il pas meilleur choix pour le Jerusalem Post que Zelensky pour figurer en première place des « Victoires de l’Influence 2022 » ? alors que cet individu n’excelle vraiment que dans l’exercice du piano à queue24, dans l’évasion fiscale (Pandora Papers)25 et dans les détournements de l’aide américaine26. Il est vrai que Zelensky avait déjà été nominé à la 8ème place du palmarès de l’influence en 2019, juste après son élection à la présidence de l’Ukraine.27
Fallait-il vraiment que le journal The Time reprenne et impose à son lectorat, par un étrange copier-coller, ressemblant terriblement à un plagiat, le mythe d’un Zelensky « personnalité de l’année 2022 » ? N’y avait-il personne de plus présentable à donner en modèle au camp du bien ?28
Y aurait-il des liens de connivence entre le Times et le Jerusalem Post ? Ou ne serait ce qu’une pure coïncidence ?
Le parrain et sponsor de Zelensky, le milliardaire, oligarque et escroc ukrainien Ihor Kolomoïsky qui l’a porté au pouvoir en utilisant les milliards de fonds publics détournés lorsqu’il était gouverneur de Dniepropetrovsk n’a-t-il pas été beaucoup plus influent que Zelinsky lui même puisque c’est lui qui a permis son ascension fulgurante, en manipulant l’opinion avec sa télévision ?29 N’aurait-il pas mérité la première place du palmarès de l’influence 2022 du Jerusalem Post ?
Serait-ce parce qu’elle est vraiment influente que madame Elisabeth Borne, 3ème du classement du Jerusalem Post 2022, a échappé à la censure et fait passer en France, et en force, sa loi sur les retraites ?
Est ce un hasard si l’on trouve autant de politiciens néocons ouvertement mondialistes et russophobes dans les 8 premiers du palmarès de l’Influence 2022 du Jerusalem Post, dont Volodymyr Zélinski, Anthony Blinken et Elisabeth Borne.
Est ce un hasard si Anthony Blinken, chef de meute des néocons de l’administration US, figurait déjà à la deuxième place du palmarès 2021, juste derrière les dirigeants d’Israël ?30
Est ce un hasard si Janet Yellen, secrétaire au Trésor US, mais aussi membre éminente de l’équipe néocon russophobe US, figurait au Palmarès de l’influence du Jerusalem Post publié en février 2020 dans lequel elle était numéro 2 et aussi dans le palmarès d’ Octobre 2016, et dans celui de 2014 dans lequel elle était déjà numéro 2 ?31,32
Est ce un hasard si la néocon Wendy Sherman, adjointe du néocon Blinken au secrétariat d’État US, figurait au palmarès de l’influence 2021 du Jerusalem Post quelques places après son patron ?33
Mais aussi dans le palmarès 2020 dans lequel elle pointait déjà à la 4ème place ?34
Est ce un hasard si George Soros, grand philanthrope pour les uns, semeur de révolutions colorées et de chaos sur la planète pour les autres, figurait au palmarès en 2016 et aussi en 2014 ?35,36
Est ce un hasard si le numéro 7 de l’année 2022 a été nominé à 13 reprises consécutives depuis 2010 battant, avec son petit camarade Benjamin Netanyahou, tous les records de nomination au palmarès mondial et communautariste de l’influence ?
Une telle accumulation de néoconservateurs mondialistes dans les 13 palmarès de l’Influence publiés par le Jerusalem Post pourrait laisser penser que la réponse, selon Andrew Cockburn, de Bush père à son fils lui demandant qu’est-ce qu’un néocon ? est vraie.
Certains de mes détracteurs pourraient avancer que ceux qui ont ou avaient vraiment une réelle influence ne figurent pas ou n’ont pas nécessairement figuré au palmarès de l’influence du Jerusalem Post et que l’influence la plus efficace est parfois la plus discrète. Je ne peux leur donner tort.
Ils pourraient, par exemple, évoquer le nom de feu Jeffrey Epstein, ancien agent du Mossad suicidé en prison par un inconnu, qui, avec sa compagne Ghislaine Maxwell et leur « Lolita Express » sont parvenus à compromettre, en filmant leurs ébats sexuels, à faire chanter, à soumettre et à tenir par les couilles quelques grands dirigeants du camp du bien, par des moyens que la morale réprouve.
Après tout, la fin justifie les moyens (piéger, faire chanter) lorsqu’on agit pour les grandes causes. Ça, c’est du grand art dans l’influence au sein du camp du bien ! Et ça donne du corps au fameux dicton : « C’est le cul qui mène le monde »…
Ils pourraient aussi évoquer Robert Maxwell, parlementaire britannique, magnat de la presse, père de Ghislaine et accessoirement collaborateur du Mossad (sayan), qui a été suicidé au large des îles Canaries après avoir rendu d’immenses services…, au point que 6 anciens chefs du Mossad, le Premier ministre et le président de l’État hébreu ont assisté à ses funérailles (selon Wikipédia). Il a du en avoir de l’influence, dans le camp du bien, pour mériter l’hommage d’un tel aréopage, autour de son cercueil.
Ils pourraient aussi évoquer le célèbre producteur de cinéma US Harvey Weinstein dont les films ont été récompensés par 81 Oscars. Il en faut des réseaux et de l’influence, donc du talent, pour obtenir de si beaux résultats. Fervent soutien du parti démocrate, il a été un grand donateur de ce parti lors des campagnes électorales (Selon Wikipédia). C’est aussi grâce à lui que le mouvement Me Too, encourageant la prise de parole des femmes pour dénoncer les agressions dont elles sont victimes, a pu voir le jour. À sa manière, ce célèbre et influent personnage a fait grandement avancer la cause des femmes.
On aurait pu évoquer aussi Paul Wolfowitz, promoteur de la guerre d’Irak de 2003 et récompensé, pour ses mensonges, par le poste de directeur de la Banque mondiale, poste de grande influence qu’il a dû, hélas pour lui, quitter prématurément, accusé, certainement à tort, de népotisme.
On aurait pu évoquer le français DSK, directeur général du FMI, poste de grande influence s’il en est un, qui a dû, lui aussi, mettre un terme anticipé à ses fonctions pour un comportement jugé inapproprié37. Après vérification, l’intéressé a bien été classé au 1er palmarès du Jerusalem Post de 2010, dans lequel il pointait à la 6ème place. Bernard Kouchner, son petit camarade ministre des Affaires étrangère français à l’époque, pointait d’ailleurs à la 15ème place de ce premier palmarès de l’influence 2010 qui comptait deux autres français : Simone Weil (42ème) et Bernard Henry Levy (45ème).38
On pourrait écrire un livre sur le rôle de la finance internationale et des cercles d’influence qui en découlent dans les politiques étrangères et économiques des États du camp du bien. Ce rôle est d’autant plus important et efficace que tout cela est centralisé au niveau des gouvernances, organisé et coordonné au niveau de l’exécution sur la planète entière.
Une multitude de lobbies nationaux, d’Institutions et de Conseils Représentatifs communautaristes, de Congrès mondiaux communautaristes, de groupes de presse nationaux, qui se parlent et se coordonnent, à Davos ou ailleurs, sont autant d’instruments d’influence, de contrôle, de puissance.
Au sommet du « système » l’argent et l’influence ; à la base, d’innombrables petites mains pour faire le travail. Il y a, bien sûr, l’organisation très efficace des sayanims qui opèrent sous la houlette du MOSSAD.39
Mais il y a aussi d’innombrables personnalités politiques corruptibles et corrompues mises en place par le « système », des hauts fonctionnaires promus par cooptation pour leur docilité, ou leur appartenance à la communauté d’idées néoconservatrice, individus que l’on peut influencer et/ou tenir par divers moyens.
Pour ceux qui ne découvrent pas aujourd’hui que l’influence et l’argent sont intimement liés et qui s’intéressent tout naturellement aux milliardaires, le magazine économiques US Forbes édite chaque année un « palmarès confessionnel transnational des milliardaires » pour une communauté qui semble requérir une attention particulière de sa part. On peut se demander pourquoi ce magazine ne publie pas de palmarès spécifique pour les milliardaires catholiques, les protestants, les bouddhistes ou les musulmans.
On trouve, dans ce palmarès communautariste et transnational de Forbes, les noms et nationalités des milliardaires et les montants présumés de leur fortune pour la seule communauté qui semble intéresser le magazine. On peut s’interroger sur ce qui pousse ce média à publier des données personnelles d’individus qui ne lui ont probablement rien demandé.40
On apprend ainsi que sur 2666 milliardaires répertoriés en 2022 par Forbes sur l’ensemble de la planète, 267 appartiendraient à cette communauté transnationale particulière dont Forbes fait un décompte précis (mais non exhaustif à ma connaissance), soit 10% des milliardaires alors qu’elle ne regroupe que 0,2% des habitants de notre terre. Ce qui fait la force de ces dix pour cent, c’est qu’ils se connaissent, se rencontrent et sont plus organisés que les autres, tant au niveau national, qu’international.
On est très heureux d’apprendre aussi, par Forbes, qu’en 2020, première année de guerre à la Covid, le nombre de milliardaires a augmenté de 660, passant de 2095 à 2755 en 2021 pour revenir à 2666 en 2022. Alors même que de nombreuses entreprises mettaient la clef sous la porte, 660 « profiteurs de guerre » entraient donc, en 2021, dans le club très fermé des milliardaires, dont 50 directement liés aux activités sanitaires (Covid oblige).
On est heureux d’apprendre que l’oligarque ukrainien Ihor Kolomoïsky, le parrain de Zelensky, n’a pas encore perdu toute sa fortune malgré l’opération spéciale conduite en Ukraine, par un méchant Poutine qui semble ne pas être d’accord avec le plan de démembrement de son pays concocté par les gentils néocons du camp du bien. Il est encore sur la liste de Forbes, donnée en lien ci dessus.
Certains de mes lecteurs vont trouver que j’exagère. Je vais donc en terminer par une anecdote franco-israélienne récente très révélatrice de l’attitude de notre gouvernance dans une affaire que l’on peut qualifier de sordide. Certains détails de cette histoire méritent d’être rapportés.
Le 19 mars 2023, le ministre israélien de l’Économie Bezalel Smotrich, également chargé des affaires civiles en Cisjordanie occupée, issu de l’extrême droite suprémaciste, est en visite privée à Paris, à l’invitation de « Israël is Forever », une association française proche des ultranationalistes israéliens. Il y tient des propos irresponsables niant l’existence du peuple palestinien et s’exprimant devant une carte du Grand Israël, englobant, outre le territoire actuel, les territoires occupés, la Jordanie, une partie de la Syrie et du Sud Liban.
Rien de bien étonnant à ce genre de propos tenus, en France, par un ministre israélien, assuré de l’impunité, néocon dans toute sa splendeur, dominateur et sûr de lui même, de son idéologie hégémoniste et conquérante passant par l’apartheid, et sûr également du succès final du projet d’un Grand Israël ethniquement pur. Ce ministre a l’immense mérite de faire preuve d’une grande franchise. Il expose au grand jour ses convictions et son combat : « Sein Kampf » !41
Ce qui est intéressant et surtout révélateur dans cette affaire est la réaction ou l’absence de réaction des uns et des autres.
1. L’ensemble des médias mainstream français ont immédiatement condamné, plus ou moins sévèrement, ces propos qui ont soulevé un tollé dans l’ensemble du monde arabe et parfois même dans certains pays du camp du bien. Les médias du camp du bien n’avaient pas le choix et ne pouvaient agir différemment, mais ils n’ont pas insisté, et avaient déjà « oublié » l’affaire dans les jours suivants, en passant subtilement à autre chose, comme ils savent si bien le faire lorsqu’une information importante les dérange.42
Laissons au lecteur le soin d’imaginer ce qu’aurait été l’ampleur de la réaction du camp du bien et de ses médias si une autorité palestinienne avait osé nier, sur le territoire français, l’existence du peuple et de l’État hébreu … On en parlerait encore six mois après.
2. Le gouvernement français, par l’intermédiaire du ministère des Affaires étrangères, a mis 4 jours pour enfin publier, le 23 mars 2022, un communiqué évoquant des paroles indignes et irresponsables. Y aurait-il au quai d’Orsay un nid de néocons, surnommé « la secte » ayant tenté, par tous les moyens, mais sans y parvenir, de ne pas évoquer et/ou de minimiser l’« incident » ?43
Faut-il vraiment 4 jours pour réaliser l’énormité des propos tenus et pour réagir ? La ministre des Affaires étrangères aurait-elle cherché à se « couvrir » vis à vis d’une première ministre, classée 3ème au palmarès de l’Influence du Jerusalem Post ? La France, devenue un nain diplomatique pour Israël, (comme le Brésil en 2014), aurait elle à craindre de quelconques mesures de rétorsion au cas où elle se montrerait trop dure envers un gentil ministre israélien néocon ?
3. La Première ministre française, évidemment, n’a pas réagi publiquement, à ma connaissance. Sa place de 3ème au classement du Jerusalem Post tient-elle au fait qu’elle sait se taire à bon escient ? Aurait-elle réagi si une autorité palestinienne avait nié l’existence du peuple et de l’État hébreu ? Partage-t-elle, en son for intérieur, la thèse et « le combat » du ministre israélien ?
4. Le Président français, quant à lui, s’exprimait de l’Élysée, le 19 mars 2023 sur un tout autre sujet : celui de la Guerre d’Algérie. Il concluait en disant : « Nous ne pouvons prendre le risque de laisser l’Histoire être falsifiée ». Bien sûr, pas un mot sur la falsification de l’histoire par le ministre israélien et sur ses propos outranciers ni le 19 mars, ni dans les jours suivants.
5. Le CRIF, la LICRA, SOS Racisme se sont montrés très discrets, voire muets sur cette affaire qui est pourtant tout sauf anodine. N’est il pas inquiétant de constater que ces organisations puissent ne pas voir le racisme et l’incitation à la haine dans les propos du ministre israélien, alors qu’elles ont coutume de le faire, pour un oui ou pour un non, dès que l’intérêt des enfants d’Israël ou de sa diaspora « semble » concerné, même de très loin. Ces associations partageraient-elles les vues du ministre israélien ? Les palestiniens ne seraient-ils pas dignes que ces associations, largement subventionnées par nos impôts pour les deux dernières, s’intéressent à eux ?
6. Seuls le Mouvement contre le Racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) et la Ligue des droits de l’homme (LDH) ont eu des réactions appropriées et dignes des missions qu’elles se sont données. Hommage leur soit rendu. On distingue mieux, désormais, le bon grain de l’ivraie.
À chacun, bien sûr, de réfléchir, sur les faits évoqués ci dessus et de se forger son opinion.
Le camp du bien est-il vraiment prêt à conduire et à gagner une guerre contre ses deux adversaires désignés : Russie et Chine, à court ou moyen terme ?
Avec des économies et des appareils militaires affaiblis, des valeurs sociétales et culturelles de moins en moins mobilisatrices à l’échelle de la planète, des opinions publiques divisées, des difficultés sociales de plus en plus aiguës, une situation et des systèmes sanitaires défaillants, une communication qui ne convainc plus, des alliés traditionnels qui le quittent les uns après les autres, le camp du bien n’est plus au mieux de sa forme pour entreprendre des campagnes de conquêtes néo-coloniales afin de prolonger son hégémonie sur la planète.
Tous les indicateurs sont à l’orange ou au rouge et laissent à penser que les néoconservateurs mondialistes qui dirigent le camp du bien vont très probablement perdre leur audacieux pari jusqu’au-boutiste d’imposer leurs « règles » et leur domination sans partage sur l’ensemble de la planète.
Sur le plan économique, le déclin du camp du bien est confirmé par les chiffres suivants : au sortir de la deuxième guerre mondiale, le PIB US représentait, à lui seul, 50% du PIB de la planète, en parité de pouvoir d’achat. En 1992, il n’en représentait plus que 19%. En avril 2023, il n’en représente que 15,2% et la tendance reste à la baisse selon les prévisions du FMI. En 1992, le PIB des 27 pays composant l’UE aujourd’hui représentait encore 25% du PIB (PPA) de la planète. En 2023, il n’en représente plus que 14,6%. Source : FMI.44
En clair, la part des PIB cumulés des pays du camp du bien ne cesse de se réduire comme peau de chagrin: USA+UE = 30% de l’économie mondiale en 2023 et la tendance lourde est toujours à la réduction de cette part.
L’endettement des pays du camp du bien explose d’autant plus facilement que les banques centrales continuent d’imprimer, sans contrepartie et sans limite, des monnaies dont elles ont le contrôle exclusif, mais qui perdent progressivement la confiance des utilisateurs et leur quasi monopole au niveau planétaire: dollar et euro. La crise sanitaire et la guerre provoquée en Ukraine n’ont rien arrangé.
Les mots « récession, inflation, dettes, faillites, pénuries » sont revenus en force dans les pays du camp du bien dont les dirigeants cherchent à imputer à d’autres la responsabilité d’une situation qu’ils ont eux-même provoquée.
Sur l’état des appareils militaires du camp du bien, le résultat de 30 années de désinvestissement est sans appel. Ceux qui pensaient pouvoir engranger sans limite et sans conséquences les dividendes de la paix, depuis l’effondrement de l’Union soviétique, constatent aujourd’hui qu’ils se sont trompés. Les Armées du camp du bien manquent aujourd’hui de tout : de personnels instruits à la haute intensité, de matériels majeurs modernes en nombre suffisant, d’entraînement, de maintenance, de munitions, de réserves. Les militaires et leur famille ne sont pas tous convaincus du bien-fondé d’une éventuelle intervention sur le théâtre ukrainien contre la Russie.
Les grandes déclarations martiales d’intentions qui n’engagent que ceux qui les croient, les plans pluri-annuels de remontée en puissance, les livres blancs ne suffiront pas à impressionner l’adversaire ni à convaincre l’opinion . Il faudrait beaucoup de temps, d’argent et de réelle volonté politique pour reconstruire ce que le camp du bien a laissé se détériorer pendant 30 années. Et le camp du bien, en difficulté économique, ne dispose aujourd’hui ni de l’un, ni des autres. Il est trop tard.
Dans le champ des valeurs du camp du bien, longtemps considérées comme universelles, l’évolution récente favorisée par les néoconservateurs (mondialisme oublieux des nations, des traditions et de la famille, théorie du genre, wokisme, LGBTQ+++…), entraîne des réactions de rejet dans une part très majoritaire de l’opinion mondiale : en Amérique latine, en Afrique, en Asie, et au sein même du camp du bien où elle divise profondément l’opinion. Le camp du bien ne représente plus désormais le modèle auquel pouvait aspirer hier les pays en développement.45
Dans le champ sanitaire, le camp du bien a mis en évidence, lors de la crise Covid, l’inefficacité totale de ses autorités politiques et sanitaires corrompues et la santé défaillante de ses populations vieillissantes, largement affectées par le surpoids et l’obésité. On ne gagne pas les guerres avec des populations et des soldats en surpoids, accrocs au confort, et des élites dirigeantes corrompues.
Sur le premier trimestre 2023, les 31 pays de l’OTAN, très vaccinés, ont eu un taux de mortalité COVID de 81,9 décès/million d’h, plus de 10 fois fois supérieur à celui du reste du monde pour la même période : 7,93 décès/million d’h. La science occidentale et ses vaccins miracles ont donc donné des résultats très inférieurs à ceux du monde en développement. L’image du camp du bien, de sa gouvernance et de sa science n’en est pas sortie grandie.
Dans le champ de la communication, la guerre de l’information qui fait rage sur la planète, n’enregistre quelques succès de l’occident que dans l’entre-soi des gouvernances, des médias et des populations les moins cultivées du camp du bien, malgré l’appui d’une censure toujours plus forte. Sur le reste de la planète, c’est un fiasco. Les narratifs occidentaux ne font plus recette.
Conséquence de tout ce qui précède, des alliés traditionnels et clairvoyants quittent le camp du bien. C’est par exemple le cas de certains pays importants d’Asie de l’Ouest (Arabie saoudite, Émirats) qui rejoignent, en douceur, le camp des BRICS et de l’OCS. Nombre de pays d’Afrique et d’Amérique latine tournent le dos au camp du bien pour se rapprocher des BRICS. Ces changements de camp renforcent incontestablement le camp qui nous est opposé et affaiblissent chaque jour un peu plus le notre.
***
La conclusion est simple. La guerre imaginée, provoquée et conduite par quelques dizaines de néoconservateurs US influents, déconnectés des réalités, mais soutenus par un gang de quelques douzaines de milliardaires néocons et mondialistes engagés et enragés, et dont le but ultime est le démembrement et/ou la soumission de la Russie et de la Chine, en vue d’enrayer le déclin occidental et celui du dollar, a toutes les chances de mal se terminer pour le camp du bien.
Les fortunes des milliardaires sont souvent fragiles car elles reposent pour beaucoup sur des cours de bourses et sur des bulles spéculatives qui ne servent vraiment qu’un petit cercle d’initiés et qui peuvent s’effondrer ou crever d’un jour à l’autre. Elles reposent même parfois sur de l’escroquerie pure et simple. Des dizaines de milliards peuvent s’évaporer en un instant. Ce fut le cas pour la fortune de Bernie Madoff qui s’est écroulée en 2008 (une escrocquerie à 50 milliards de $).46
Ce fut le cas plus récemment, en novembre 2022 pour la fortune de Sam Bankman-Fried, patron de FTX, (25 milliards de dollars) voir la vidéo du journal Le Point et l’article du Jerusalem Post.
Ces fortunes sont et seront fragilisées en cas de fortes turbulences dans l’économie occidentale et en cas de succès de l’opération de dédollarisation de l’économie mondiale, lancée à l’initiative de la Russie et de la Chine. L’influence qui est attachée à ces fortunes pourrait alors fondre comme neige au soleil.
Mais les néocons qui dirigent le camp du bien sont jusqu’au-boutistes par nature, ils sont tenaces et n’ont pas dit leur dernier mot. Dos au mur, ils savent que les conséquences d’une défaite en Ukraine seraient considérables et affecteraient irrémédiablement les intérêts et la place de leurs pays dans le monde et, bien sûr leurs intérêts personnels. C’est ce qui rendra la situation dangereuse jusqu’au dernier jour du conflit en Ukraine.
- https://www.francetvinfo.fr/infographie-elections-de-mi-mandat-aux-etats-unis-visualisez-les-depenses-publicitaires-records-pour-la-campagne-des-midterms
- https://archive.ph/uEG6Y
- https://www.usdebtclock.org/index.html
- Relire à cet égard : https://reseauinternational.net/comment-les-etats-uniens-super-riches-controlent-le-gouvernement-us-et-par-voie-de-consequence-ceux-des-pays-vassaux-de-lue
- https://www.jpost.com/us-jews-contribute-half-of-all-donations-to-the-democratic-party
- https://fr.sputniknews.africa/2023/02/28/bernard-arnault-cede-sa-place-dhomme-le-plus-riche-du-monde
- https://archive.ph/uEG6
- https://www.opensecrets.org/elections-overview/most-expensive-races
- https://www.touteleurope.eu/fact-checking-bruxelles-strasbourg-nids-de-lobbyistes
- https://www.youtube.com/watch?v=2Haqivm6n4M
- https://www.nytimes.com/2011/12/14/opinion/friedman-newt-mitt-bibi-and-vladimir
- https://youtu.be/xtMwcE9K_NA
- https://www.ojim.fr/les-decodeurs-decodes-condamnation-de-samuel-laurent-et-du-monde-pour-diffamation
- https://www.ojim.fr/wikipedia-est-il-fiable-ou-oriente-ideologiquement
- https://francais.rt.com/international/team-jorge-societe-israelienne-aurait-influence-dizaines-elections
- https://www.nato.int//2022/6/strategic-concept-fr.pdf
- https://www.usnews.com/2023/03/03/attorney-general-merrick-garland-makes-surprise-visit-to-ukraine
- https://www.dhs.gov/2023/02/24/statement-secretary-mayorkas-anniversary-russias-unprovoked-invasion-ukraine
- https://data.unhcr.org/es/situations/ukraine
- https://www.aa.com.tr/israel-traite-le-bresil-de-nain-diplomatique
- https://www.liberation.fr/france/1999/08/27/quand-mitterrand-parlait-du-lobby-juif
- https://www.liberation.fr/2018/07/27/israel-la-loi-de-l-etat-nation-juif-ne-cesse-de-causer-des-remous
- Source : https://www.jpost.com/50-most-influential-jews-2022
- https://www.youtube.com/watch?v=oua0Puihrkc
- https://www.courrierinternational.com/economie-parallele-le-president-ukrainien-zelensky-dans-la-tourmente-des-pandora
- https://eurasiantimes.com/ukraine-war-zelensky-embezzled-400-million-allocated-by-the-us-for-purchasing-fuel-seymour-hersh
- https://members.jpost.com/Poll/50-Influencers-2019
- https://www.europe1.fr/volodymyr-zelensky-elu-personnalite-de-lannee-2022-par-le-magazine-time
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- https://www.jpost.com/50-most-influential-jews-2021
- https://www.jpost.com/jerusalem-post-50-most-influential-jews-number-13-janet-yellen
- https://www.jpost.com/the-50-most-influential-jews-of-2014
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- https://www.jpost.com/jerusalem-post-50-most-influential-jews-number-17-george-soros
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- https://www.courrierinternational.com/racisme-il-n-y-a-pas-de-palestiniens-selon-un-ministre-supremaciste-israelien
- https://www.google.com/Smotrich/client=gws-wiz-serp
- https://www.marianne.net/enquete-la-secte-des-neocons-squatte-le-quai-d-orsay
- https://www.imf.org/external/datamapper
- https://www.bvoltaire.fr/entretien-bernard-lugan-a-travers-le-rejet-de-la-france-ce-sont-les-valeurs-de-loccident-que-lafrique-rejette
- https://www.ouest-france.fr/portrait-qui-etait-bernard-madoff-plus-grand-escroc-de-l-histoire-de-la-finance