Pourquoi lui ?
Parce qu’après plus de deux générations après la mort de Lacan, Slavoj Zizek se lance dans un édifice théorique baroque afin de démontrer l’actualité de la psychanalyse : complexe mais vraiment passionnant.
Son idée ? Présenter à un lecteur non spécialiste la pensée de Jacques Lacan est déjà un pari risqué. Mais le faire à travers le prisme du cinéma hollywoodien, et – inversement – traiter de la culture populaire par le prisme de la pensée lacanienne, voilà qui semble tenir de la gageure. Et pourtant Slavoj Zizek la tient, cette gageure, et avec quel brio. Incarné dans le personnage de Charlie Chaplin dans Les Lumières de la ville, le mystérieux “objet petit a” devient tout à coup lumineux. Soudain, nous comprenons Lacan, et c’est jubilatoire…
Où le lire ?
Dans une salle de cinéma ou dans la salle d’attente de son psy.
A qui l’offrir ?
A votre psy, cela va de soi.