Publié en 1983, et depuis longtemps introuvable, ce livre n’existait plus qu’au travers de quelques rares allusions – Alain Pacadis, Daniel Darc, Frédéric Beigbeder… –, et s’était peu à peu acquis la réputation d’un livre culte, secret bien gardé dont on s’échangeait le titre entre initiés. C’est que cet unique roman de Guillaume « Serp » Israël, chanteur du groupe new wave Modern Guy, décédé prématurément à 27 ans, est une rare chronique de la jeunesse parisienne du tournant des années 70/80. C’est aussi la révélation d’un auteur, un débutant surdoué dont le style protéiforme ondule avec élégance entre classicisme, psychédélisme et une sécheresse électrique annonçant le Bret Easton Ellis de Moins que zéro.
Les chérubins électriques de Guillaume Serp, L’éditeur singulier, 224 pages, 16, 50 euros.
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