En pleine crise démographique – avec seulement 663 000 naissances en 2024 et un indice de fécondité tombé à 1,62 enfant par femme, une étude récente met en lumière le paradoxe cruel de la parentalité en France : un bonheur profond, mais souvent éclipsé par un épuisement extrême.
En cette veille de Noël 2025, alors que les stablecoins dépassent les 300 milliards de dollars de capitalisation et que le GENIUS Act, signé par le président Trump en juillet, ouvre la voie à une régulation claire des dollars numériques, un buzz intense entoure le prétendu lancement de X Payments.
Un an avant d’être abattu en public d’une balle dans le cou devant des milliers de personnes, Charlie Kirk animait une émission où il défendait ardemment la peine de mort « publique, rapide et télévisée ». À ses côtés, un invité prénommé Tyler évoquait des exécutions historiques impliquant le cou.
Pourquoi lui ? Parce qu’Eric Reinhardt, après Cendrillon, nous narre une fois de plus le destin d’une femme fantastique au destin tragique. Parce que le livre nous transporte dans la vie de l’auteur, dans celle des êtres qui voient leurs rêves s’effondrer, pour se rappeler que les autres peuvent être néfastes surtout quand ils aiment et que les femmes sont des héroïnes de roman. Parce que tout y est vrai et faux à la fois, parce que l’on ne sait plus si c’est du théâtre, de la fiction, du vécu, du rêve.
Où le lire ? Dans un lieu où l’on se sent seul. Dans soi. En faisant une place à Bénédicte Ombredanne, parce que c’est une femme à la hauteur du pseudonyme qu’Eric Reinhardt lui a attribué. De préférence la nuit, pour ressentir plus fort la dimension magique de « L’amour et les Forêts ».
Le passage à retenir par coeur ? « Il ne me voit pas. Il ne me parle quasiment plus, il ne me pose jamais aucune question. Les seules phrases qu’il m’adresse sont des reproches ou des insultes. Mes yeux ne rencontrent jamais les siens. Il se comporte comme si je n’étais pas là. Sans doute le fait-il parce qu’il sait que ça me fait souffrir, ou pire encore, mais je n’ose considérer cette hypothèse comme étant la plus pertinente, parce qu’il estime que mon existence ne mérite aucun égard. Il me traite comme une simple bonne. Souvent il dîne seul au salon devant la télévision, je dois lui préparer son plateau-repas, et le lui apporter. Quand on dîne tous les quatre, il ne m’écoute pas, il ne me dit jamais le moindre mot qui pourrait amorcer une conversation, si je lui pose une question il l’élude ostensiblement, il se concentre exclusivement sur les enfants, avec lesquels il est toujours prévenant et onctueux. Il se préoccupe uniquement de leur bien-être, afin que par contraste, je me sente vraiment nue, nue de toute affection, tenue pour négligeable.Encore moins qu’un animal que l’on caresse, encore moins qu’une plante verte, que l’on arrose, encore moins qu’un objet, qu’on époussette, encore moins qu’une prostituée, que l’on rétribue. Trouvez vous-même le mot qui convient. Ce mépris ne l’empêche pas, la nuit la lumière éteinte, quand l’envie lui en vient, de s’allonger sur moi et de me pénétrer. Je me laisse faire en me disant que l’acte sexuel est peut-être la seule chose qui soit encore de nature à faire surgir une étincelle entre nous, mais j’ai fini par ne plus croire à ça non plus.D’ailleurs, la plupart du temps quand il me prend, je pleure, mais il ne s’en rend même pas compte. »
A qui l’offrir? Aux femmes amoureuses des écrivains. Et aux écrivains amoureux des femmes. A tout ceux qui sont touchés par cette trinité : homme, femme, mots.
L’amour et les forêts, Eric Reinhardt, Gallimard, 21,90€.
Le directeur de création Steven Mark Klein et le fondateur d’APAR.TV, Aurélien Atlan lancent Generic Architects, un atelier de création collectif. Basé à New York, Paris et Arles mais ouvert sur les 5
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