Pourquoi lui ?
Parce que les Femen parfois font plus de mal que de bien à leur cause, mais que, comme les Black Panthers, elles ont prouvé que le problème des femmes était suffisamment grave pour se mettre physiquement en danger.
Où le lire ?
Pour leur ressembler, dans une église. Mais au Kremlin ou à l’assemblée Nationale, ça a nettement plus de gueule quand même.
Incipit.
« En mai 2012, je franchis le pas. »
Le passage à retenir par cœur.
« Fin novembre, Alain Soral met en ligne une vidéo sur la chaîne Dailymotion d’Égalité et Réconciliation, dans laquelle il évoque l’action Femen contre Civitas en des termes limpides : « on a cette spèce de bande de putes ukrainiennes qui sont venues (…) pour accompagner une loi qui est très symbolique, parce que le mariage gay et l’adoption par les gays touchent 0,001% de la population », « on envoie ces putes, habillées en putes, blasphémer (…) et perturber une manifestation autorisée de familles avec des enfants, qui défendent les valeurs traditionnelles, chrétiennes, de la civilisation occidentale, « féminisation, homosexualisation, un peuple finalement de consommateurs abrutis sodomites, au sens même symbolique (…) qui aiment bien se faire enculer puisque ceux qui n’aiment pas se faire enculer ont tendance à résister à un pouvoir illégitime et brutal. Dans cette stratégie de mise au pas, on envoie les Femen, cette espèce de truc sous sponsoring, entièrement piloté de l’extérieur de la France, sans aucune légitimité populaire ou de base, même à l’intérieur des homosexuels et même des féministes », « les braves gens qui défilent pour défendre la civilisation sont agressés par des agents de l’étranger, des espèces de folles hystériques, les nichons à l’air, habillées en putes et en bonnes sœurs, tout ce qui peut créer la stupeur, l’agacement chez des gens sainement structurés ». »
À qui l’offrir ?
À n’importe qui d’extrême droite, juste pour le faire chier.
Confession d’une ex-Femen, Éloïse Bouton, éd. du Moment, 208 p., 16,95 €.