Soyons clairs, c’est la fin d’un modèle, la publicité sous la forme de pollution sociale est sur le point de mourir. Réjouissance sans précédent de notre côté, après le retrait forcé de la dernière campagne à millions de Pepsi (ces idiots avaient osé récupérer pour leur compte les codes du mouvement protestataire Black Lives Matter) qui a eu tout de même l’ultime arrogance dans un premier temps de défendre et d’assumer sa campagne, avant de finalement tout retirer et de s’excuser platement.
Ces signaux faibles, laissent entendre, qu’aujourd’hui la condition sine qua non de la communication est le respect et le devoir de vérité. Les marques qui tendent à faire penser que l’espace public n’est qu’un marché ne se relèveront pas d’ici une décennie.
Internet a provoqué une révolution sociale qui est en train de terminer de disqualifier le message unilatéral inhérent à la communication de masse.
Pour être plus précis, les annonceurs les plus importants à la télévision sont l’industrie automobile et l’industrie agroalimentaire qui ont tous des modèles qui sont en ce moment même menacés par Internet. Ce sont des entreprises qui sont sur un marché de masse, mais le marché de masse hors ligne par rapport à l’Internet est un marché intermédiaire, et Internet détruit les entreprises de taille moyenne. Il récompense, nous le voyons chaque jour, les entreprises de niche qui ont une forte différenciation.
Dans l’ancien monde, il n’y avait aucun moyen efficace de cibler les personnes recherchant des produits de niche, en entrant dans l’ère moderne, avec Internet qui a renversé le modèle traditionnel de vente au détail, tous les modèles d’hier sont totalement bouleversés.
Maintenant, grâce à Google et Facebook, les entreprises de niche peuvent cibler des individus spécifiques dont les données déterminent qu’ils sont les premiers consommateurs pour ce produit de niche ou ce service.
Comme nous le publions déjà en 2015, avec l’émergence de méga-holdings, l’industrie publicitaire a tué la notion d’artisanat. Plus de place pour la provocation. Plus de place pour la subversion. Plus de place pour la disruption.
Face à ce constat, un nouveau collectif mondial de communication est né : 99% YOUTH.
Collaborant avec des chercheurs, des théoriciens et des praticiens des industries créatives. Partant d’un principe simple : la pollution culturelle va créer une révolution sociale.
Cette refondation complète de la publicité mondiale passe donc par une collectivisation des campagnes, lesquelles deviennent ici anonymes, leur montage étant le résultat d’une synthèse démocratique.
Notre collectif 99% YOUTH conceptualise donc ses idées sous le nom d’agence FUCK ADVERTISING qui agit sur le deep web et propose aux marques des solutions hors-la-loi.
Où nous considérons tout comme une expérience. Nous éliminons toutes les règles. Même nos propres règles. Nous savons que la nouveauté n’est pas une mode, c’est une valeur. Nous ne sommes pas une collection d’images, mais bien une relation sociale entre les personnes. Nous savons que le style est le contrôle et qu’une idée est la liberté.
99% YOUTH a été formé et fonctionne avec la connaissance que le web est dans un état défaillant.
En réponse, 99% YOUTH a conçu un refuge en ligne où nous sommes libres de toute forme de propagande et hors de portée de la surveillance du monde de la mode.
Ici, nous pouvons développer nos idées à notre manière et selon nos propres termes.
Nous disposons sur chaque continent de plusieurs directeurs de création anonymes.
L’ère de la disruption étant selon nous révolue. Place maintenant aux solutions hors-la-loi. Si vous n’êtes pas convaincus, essayez-nous, vous serez toujours moins déçus par nos solutions que celles que vous servent depuis des décennies des mastodontes du XXe siècle sans pertinence comme Havas ou Publicis…