On connait malheureusement la valeur d’un artiste souvent après sa mort. De leur vivant, même les génies avaient, de tous temps, besoin de faire de l’alimentaire. On se souvient de Salvador Dali qui devait réaliser des lignes de vêtements de plage ou de Jean-Luc Godard qui devait enchainer les publicités ou encore Orson Wells qui devait monter des pornos, mais aujourd’hui le cas qui nous intéresse est du côté de Brassaï et de Roger Schall qui ont dû eux aussi faire de la publicité pour se nourrir. Plus exactement des publicités de lingerie libertine pour la marque Diana Slip, laquelle fit appel à Roger Schall ou à Brassaï pour illustrer ses catalogues. Esthétiquement intéressant et commercialement assez fascinant…