Ariane Bilheran, scalpel en main, incise les chairs du pouvoir dans son livre choc. Manipulation partout, perversion dedans. Un rire amer face au miroir sociétal. Pour Apar.tv, une prédiction : demain, les fils invisibles se resserrent. Mais avec ces clés, on danse sur le fil.
Imaginez : un vieil héritier, Nicolas Puech, scrute le vide de son coffre-fort. Six millions d’actions Hermès. Disparues. Poof. Valeur actuelle : 12 milliards de francs suisses. Et au bout du fil, Bernard Arnault, qui rit en empochant 2,9 milliards d’euros de plus-value.
Slapper, c’est le film de Luci Schroeder qui a raflé tous les prix aux meilleurs festivals de court-métrage du moment. C’est l’histoire d’une jeune femme fauchée, rebelle et déterminée, qui doit absolument prendre la pilule du lendemain pour ne pas tomber enceinte. On découvre Taylah, une « slapper » ou jeune femme dépravée, jeune mère en quête de liberté qui essaie d’assumer malgré tout sa responsabilité dans une banlieue pauvre australienne. Sexe, drogue, violence, tous les ingrédients sont là pour faire de ce film un thriller à retardement dépeignant l’impossibilité et l’invincibilité, les deux empêchements à la vie de la jeune Taylah. La scène d’ouverture, du sexe cru non protégé nous met en empathie quasi-immédiate avec le personnage et ses contradictions. La tension et la fragilité de la relation mère/fille en filigrane en font un des plus beaux court-métrage de ce début d’année.
Cécile Montigny conseille et accompagne les annonceurs, les agences et les sociétés de production à anticiper l’avenir. En parallèle elle est consultée comme talent-scout.
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