Un rapport récent du Sénat recommande de ne pas rendre publics les pays et entités qui détiennent la dette de l'État français, en contradiction apparente avec les dispositions légales en vigueur. Les détenteurs de la dette de la France doivent rester secrets, dixit le Sénat.
Dans le grand cirque audiovisuel français, où les audiences sont reines et les flops des pantins sacrifiés sur l'autel du CSA, deux nouvelles venues sur la TNT ont débarqué en fanfare il y a quelques mois : T18, fleuron du groupe CMI, et Novo19, bébé du groupe Ouest-France.
Pour son baptême du feu à la mise en scène, Kristen Stewart a puisé dans le réservoir des traumas générationnels, histoire de noyer la concurrence sous une vague coppolienne.
KFC, la marque de fast-food spécialisée dans le poulet frit vient de lancer une campagne « interactive » sur Instagram, traduire « une campagne pour les jeunes » en langage marketing publicitaire. Intitulée « Little Money Big Fun » (« un peu d’argent beaucoup de plaisir ») cette campagne s’adresse essentiellement aux jeunes donc, mais surtout aux pauvres. Le principe est simple, on se fout de la gueule des « Rich Kids » d’Instagram en postant des photos similaires et caricaturales, sans les signes extérieurs de richesse. Par exemple, on parodie le petit con de riche qui pose devant son hélico avec le même hélico, mais en jouet, on remplace les billets de banque de cette bitch de 20 ans déjà refaite tellement elle est superficielle, par des billets de Monopoly, en se montrant sous son plus mauvais jour etc. Bref, un concept pour que les pauvres participent à l’enrichissement d’une société qui emploie une forte proportion de ces même jeunes payés au lance-pierre et régulièrement en grève dans divers restaurants du monde. (chiffre d’affaire de KFC pour la France en 2013 : 257 210 828 € ) Bref, plus c’est pourri, plus vous aurez de chances d’apparaitre sur le compte Instagram lancé par KFC à l’occasion. Trop coooool ! Pas tant que ça, car les seules images postées, qui oscillent entre gêne et tragédie, à ce jour sont réunies dans cet article.Et oui, visiblement ça n’a pas marché car les pauvres ne sont pas nécessairement des cons.
Bref, si t’as pas de blé t’es pas forcément un raté qui n’a rien d’autre à foutre que de servir les intérêts d’une marque qui, petit à petit finit quand même par te plumer la santé…contrairement au genre d’hérésies que l’on peut lire sur un site dédié à la publicité*, KFC ne prend pas « le contrepied de la glorification de la réussite » mais fait plutôt l’apologie de la loose.
*Vu sur lareclame.fr : « KFC prends le contrepied de la glorification de la réussite. Pour mieux se rapprocher de sa communauté (…). La marque n’oublie cependant pas d’affirmer son identité : il n’y a pas besoin d’avoir beaucoup d’argent pour passer un bon moment. Il suffit d’aller au KFC. »
Le meilleur pour la faim (oui j’ose), la campagne a été lancée par une agence de communication…roumaine.
Cécile Montigny conseille et accompagne les annonceurs, les agences et les sociétés de production à anticiper l’avenir. En parallèle elle est consultée comme talent-scout.
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