La Ve République vacille, et l’Élysée tremble. Pavel Durov, le sulfureux patron de Telegram, a décidé de jouer les pyromanes dans le pré carré de la Macronie, et il ne fait pas dans la dentelle.
Le procès de Sean "Diddy" Combs, qui secoue New York en ce mois de mai 2025, est une plongée dans l’horreur, révélant un prédateur qui a bâti un empire de terreur et d’abus sexuels derrière les strass et les projecteurs.
En ce 24 mai 2025, nous nous tenons à un carrefour critique de l’histoire de la France. Les récentes révélations sur l’influence de la Franc-Maçonnerie dans l’État et la justice, culminant avec l’affaire de la loge Athanor, nous contraignent à une prise de conscience collective.
Toutes les histoires d’amour sont des questions sans réponse : où commence l’indifférence ? CDD ou CDI ? Comment se dire adieu ? Quel rapport entre le yéti et le point G ? Est-ce que ronfler, c’est tromper ? Deux garçons, une fille, combien de possibilités ? Sur fond d’Internet et de chansons populaires, Le Saut du requin explore le fonctionnement d’un couple moderne perdu entre non-dits et pas chassé. Bref, ceci n’est pas une comédie romantique, mais ça y ressemble.
Prologue Internet n’avait rien arrangé. L’amour – si tant est que ce truc ait un jour existé – était devenu un jeu de hasard dont on avait perdu le mode d’emploi. Sans foi. Ni loi. On y jouait en ligne, à tâtons, à plusieurs, sans réfléchir, vaille que vaille, pour un résultat chaque jour un peu plus incertain. Auraient-ils été plus heureux s’ils avaient su s’y prendre ? Pas sûr. Peut-être. Qui sait. Au moins se seraient-ils vus plus souvent, avec projets et vacances à la clé. Au bout d’un an, sans doute auraient-ils fait le tour du monde, se seraient dit je t’aime : avec les mains, du bout des lèvres, en dothraki. Ils se seraient suivis sur Twitter, auraient été amis sur Facebook, se seraient dit « I like », « #FF », avec ou sans commentaires, auraient échangé des liens, des poke, des gifs, des charmes ; peut-être même se seraient-ils permis les smileys en ps. Il ne se serait pas détagué des photos de crainte que son nom soit associé au sien. Elle aurait connu ses parents, lui aurait parlé de son enfance, ses traumas, ses envies. Ils se seraient présenté leurs amis, auraient fait des soirées – chez les uns, chez les autres ; auraient osé ces platitudes dont certains font des chansons comme « Besoin de rien, envie de toi », « Donne-moi ton corps baby » ou « Pense à moi ». Leur bonheur n’aurait tenu à rien : un sourire, un post-it, un parfum ; peut-être même aurait-il tenu sur un plateau-repas. La date de leurs anniversaires et leurs couleurs préférées auraient relevé de l’évi- dence – non de la question subsidiaire. Ils ne se seraient pas regardés par défaut, encore moins de travers. Ils auraient eu un compte en commun, un statut, une salle de bains ; pourquoi pas des enfants, tiens. Ils auraient regardé dans la même direction sans que lui soit tenté de laisser traîner son regard, si ce n’est plus, sur les fesses des filles alentour. Il n’aurait pas essayé de lui faire avaler des couleuvres, elle n’aurait pas eu de scène à lui faire. Ils auraient mangé face à face, dormi côte à côte, vécu sous le même toit ; ils n’auraient plus été contraints de s’envoyer des textos dans la nuit pour demander « Tu fais quoi ? » Ils auraient eu ce qu’il convient d’appeler une vie de couple. Reconnue d’utilité publique. Avec ses hauts, ses bas, sans le besoin d’aller voir ailleurs pour se prouver quoi que ce soit. Ils auraient été ensemble. (C’est tout.)
Romain Monnery // Le Saut du Requin // Editions Au Diable Vauvert.
Le directeur de création Steven Mark Klein et le fondateur d’APAR.TV, Aurélien Poirson-Atlan lancent Generic Architects, un atelier de création collectif. Basé à New York, Paris et Arles mais ouvert s
L'avenir appartient à ceux qui détruisent les codes pour mieux les recréer. Infiltrez notre réseau de penseurs, créatifs et visionnaires qui transforment la culture du 21e siècle. Ici, la fantaisie devient réalité et tout est culture en devenir.