La Ve République vacille, et l’Élysée tremble. Pavel Durov, le sulfureux patron de Telegram, a décidé de jouer les pyromanes dans le pré carré de la Macronie, et il ne fait pas dans la dentelle.
Le procès de Sean "Diddy" Combs, qui secoue New York en ce mois de mai 2025, est une plongée dans l’horreur, révélant un prédateur qui a bâti un empire de terreur et d’abus sexuels derrière les strass et les projecteurs.
En ce 24 mai 2025, nous nous tenons à un carrefour critique de l’histoire de la France. Les récentes révélations sur l’influence de la Franc-Maçonnerie dans l’État et la justice, culminant avec l’affaire de la loge Athanor, nous contraignent à une prise de conscience collective.
Rock en Seine Jour 1 – comment merder son premier live tweet
Dans un élan d’enthousiasme sans précédent, et après mon « premier article » sur APAR.TV, j’ai proposé à la rédaction de faire un live tweet du festival qui clôture la saison des festivals parisiens et qui sonne le grand retour de la rentrée, j’ai nommé Rock en Seine.
Sauf qu’on ne s’improvise pas blogueur et que c’est sans grande préparation (et à la bourre) que j’ai pointé mon petit cul sur le domaine de Saint-Cloud. Et au moment de poster le premier tweet, c’est déjà la merde. Ça s’écrit comment déjà « live tweet » ??? Je décide donc dès à présent que ça s’écrit « live touite » pour pouvoir terminer ce compte rendu sans encombre. Un premier « touite » sur la météo qui au bout de 2 minutes s’avère être inexacte. Bref, je suis déjà un imposteur avant même d’avoir retiré mon bracelet à l’entrée. Après deux touites météorologiques sans grand intérêt, je pénètre sur le site. Tout le monde est en K-way ou recouvert de sacs poubelles. Entre deux petites averses, j’essaye laborieusement de touiter sur Jake Bugg qui n’enflamme pas franchement l’audience mouillée qui se masse devant la grande scène. Le réseau est saturé ou juste naze, mais visiblement je suis le seul ici à ne pas être au courant.
Je me dirige donc vers la scène de l’industrie pour voir Crystal Fighters. Le groupe occupe bien la scène, le son est bon et le public adhère à la prestation. Je tente un nouveau touite, la 3G mouline à fond la caisse mais rien ne passe, ma batterie descend à vue d’oeil, ça sent franchement pas bon. Les titres s’enchainent et j’ai beau ne pas connaitre le groupe plus que ça, je constate rapidement que c’est un des grands gagnants des syncros pubs de l’année. « Tiens je connais cette chanson, c’est eux? Je savais pas! putain cool.. »
Toujours pas de réseau. SFR c’est vraiment de la merde (sauf s’ils sont partenaires du site auquel cas je m’excuse).
On passe devant Blondie qui démarre par son One way or another. La foule est conquise. Debbie Harry fait le job devant une assemblée de parapluies et perso je ne vois pas grand chose. Les titres s’enchainent et rapidement on se rend compte que derrière la nostalgie, il n’y a plus grand chose. Tous les titres sont joués dans des tonalités inférieures pour que la demoiselle puisse s’exprimer ce qui ne l’empêche pas de saloper pas mal de titres.
On se casse manger un burger. Et je vous le dit, le meilleur burger de Rock en Seine ça se passe au Réfectoire! Le food truck est situé à gauche de la scène de l’industrie et la foule ne s’y trompe pas. Il faut faire la queue mais ça vaut le coup. Au loin, on entend un Call me franchement pas ouf… C’est un peu triste pour Blondie.
On mange (bien) en attendant Mac DeMarco. Mon téléphone s’éteint. Merci Apple…
On se caille devant la scène de l’industrie en attendant l’arrivée du jeune homme et de sa bande. Il y a gentiment du monde. On entend le concert des Hives démarrer au loin. Les mecs ont l’air d’envoyer méchant.
Mac et sa troupe débarquent et autant vous dire que je n’aimerai pas que ma fille me présente un mec comme ça. Ils ont l’air surbourrés, ils fument clopes sur clopes et ils ont des dégaines à coucher dehors. Mais les mecs sont sympathiques et d’ailleurs l’humour sera le mot d’ordre du set. La communication est bonne, le public est emballé, ça marche. Jusqu’au moment où Mac DeMarco pète une corde et là, stupeur. Pas de guitare de rechange, pas de backliner. Bref curieux…. Il se presse pour en changer mais son band assure le spectacle pour faire patienter l’audience. Une reprise de Yellow de Coldplay façon PMU fin de soirée. Mac est de retour et c’est au tour de son guitariste de casser une corde. Toujours pas de backliner donc nouvelle reprise, meublage, ça enchaine. Bref, c’est chaotique mais le groupe gère sa com, ça marche plutôt bien. En fin de concert, je décroche un peu je l’avoue, mais l’impression globale est positive.
On teste Die Antwoord mais c’est vraiment pas ma came. La voix de la demoiselle m’insupporte. Je n’aime pas leur visuel. Je déteste les groupes qui se déguisent. Autant aller au cirque. Mais visiblement je suis le seul à penser comme ça. La foule est emballée et le groupe met l’ambiance.
Arctic Monkeys pour finir cette première soirée. Je les ai déjà vus à de nombreuses reprises et je suis toujours surpris de voir ce groupe, qui remplit des stades, montrer aussi peu d’enthousiasme dans son échange avec la foule. Autant dire que j’en attends beaucoup mais que l’à priori est mitigé.
Ils démarrent sur Do i wanna know et on oublie les préjugés. La première partie du concert est un enchainement de tubes imparables qui se clôture par un I bet like you look good on the dancefloor très bien accueilli. Le groupe a annoncé une pause indéterminée, on en profite donc parce qu’il y a de grandes chances de ne pas les revoir de sitôt. Mais c’est là que ça se gâte. Le groupe s’éteint progressivement, salope des titres. Les breaks sont de plus en plus étriqués et c’est une surprise de la part d’un batteur jusque là irréprochable. Les BPM chutent et l’ambiance retombe. Quelques balades plus tard, le public commence à se disperser, lassé par un set pas franchement taillé pour les festivals. On retrouve l’énergie qu’on aime tant chez les Arctic Monkeys sur le dernier titre R U mine mais c’est trop tard. Une sortie mitigée pour ce premier jour de festival…
J’ai merdé mon live touite, je n’ai qu’une photo de parapluies à proposer et les Arctic Monkeys m’ont encore déçu. Premier jour tranquille à Rock en Seine en attendant la suite…
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