Dans le paisible village de Vic-la-Gardiole, niché entre les étangs et la mer Méditerranée dans l'Hérault, un scandale d'une gravité inouïe a éclaté au grand jour ce 31 juillet 2025.
Ah, Luc Besson ! Cet éternel adolescent du cinéma français, qui, à plus de 60 ans, continue de nous servir des ersatz hollywoodiens mal digérés, comme si le monde avait besoin d'un énième vampire anémique pour combler son vide créatif.
Ah, l'Élysée ! Ce joyau de la République française, où les dorures brillent, les tapis rouges déroulent leur majesté, et où les présidents successifs ont reçu des hommages du monde entier : des chefs d'État en visite, des médailles olympiques, des lettres d'amour collectives de la nation.
Cela semble très mais alors très, très compromis ! Certes on aura droit aux deux épisodes que la BBC a refusé aux créateurs britanniques pour des raisons de budget ainsi qu’à une fin alternative mais on risque surtout d’être affligés par la normalisation US d’une des séries les stylisés de ces dernières années. Par où commencer ? Et bien tout bonnement par le commencement. En moins d’une minute trente avec une même construction apparente ( travellings et zooms avant), l’écart est déjà creusé entre les débuts des deux premiers épisodes. Là où le réalisateur James Strong évoluait intelligemment et avec finesse en imposant un nouveau tableau à chaque plan le réalisateur James Strong (oui oui le même) assène les codes lourdingues d’un western spaghetti. Subtiles les nuances ? Ah non vraiment pas. Surtout lorsque la bande son s’en mêle. J’ai bien du mal à me faire à une ambiance Longmire en bord de mer même aménagé à la sauce Chris Isaak … Marty Beller ne possède pas la force d’écriture du très brillant Olafur Arnalds (qui composera la BO de la seconde saison de Broadchurch). Le plus ridicule ? Malgré un casting local assez intéressant (Nick Nolte, Anna Gunn, la ravissante Jessica Lucas etc…) le magnifique David Tennant , non content de camoufler son savoureux accent écossais, semble s’auto parodier avec une nonchalance tenant davantage de l’ennui de la redite que de l’ascèse. Un chien dans un jeu de quiches … Nous ne souhaitons bien sûr qu’un seule chose, que nos premières impressions soient fausses.
Le directeur de création Steven Mark Klein et le fondateur d’APAR.TV, Aurélien Atlan lancent Generic Architects, un atelier de création collectif. Basé à New York, Paris et Arles mais ouvert sur les 5
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