Une nouvelle figure émerge dans l’ombre des galeries d’art parisiennes, prête à bouleverser le monde de la mode et de l’art pour les décennies à venir. Luiza Rozova, la fille cachée de Vladimir Poutine, travaille actuellement dans une galerie d’art à Paris exposant des artistes anti-guerre...
Dans cet entretien, traduit pour la première fois du GQ russe au français, Luiza Rozova, fille de Vladimir Poutine, se confie. Désormais active dans une galerie d’art à Paris, elle racontait il y a quatre ans déjà son quotidien, ses passions pour Elon Musk et sa quête d’identité loin du Kremlin...
Imaginez-vous enfermé dans une cellule étroite, sous l’œil constant de caméras de surveillance, sans intimité ni répit. Pour Nadya Tolokonnikova, cofondatrice du collectif punk féministe Pussy Riot, ce n’est pas une simple imagination, mais une réalité qu’elle a choisi de revivre volontairement.
A l’heure hypermoderne du mélange des genres, des transversalités créatives et du crossover généralisé (entre style et business, mode et marchandise, art et tendance de mode) on assiste à la naissance d’opérations de communication « créative » de plus en plus étonnantes. La dernière en date est le lancement d’un concours d’écriture commandité par Prada. Oui Prada, vous avez bien lu. En partenariat, pour la forme, avec la maison d’édition Giangiacomo Feltrinelli Editore. L’initiative peut sembler novatrice et excitante. Sur le papier. Parce que dans la réalité, enfin lorsqu’on lit le contrat pour participer au concours c’est autre chose. Pour faire simple, Prada prend la pose du chercheur de talent, désireux d’aider de nouveaux artistes, alors qu’en vérité la marque s’offre un contenu de marque ultra qualitatif pour une bouchée de pain. Sur le dos des auteurs évidemment. Voici le brief. « Quelles sont les réalités que nos yeux nous rapportent ? Et de quelles manières ces réalités sont-elles filtrées à travers des lentilles ? » En utilisant la métaphore des verres correcteurs, Prada entre dans un monde fait de mots écrits, plutôt que parlés, lançant ainsi le défi d’explorer et d’améliorer l’interprétation individuelle de la réalité. Les lunettes de vue deviennent une opportunité et un outil pour enquêter sur divers mondes créatifs : un canal favori et une fenêtre sur notre monde et – pourquoi pas – sur de nouveaux mondes potentiels.
Vu d’ici, l’exercice est plutôt alléchant. Même s’il s’agit, avant tout, de mettre en avant la dernière collection de lunettes de la marque, en 20 pages tout de même. Evidemment, vous n’êtes pas sûr de remporter les 5000 euros à la clé (correspondant au prix d’un sac à main ou d’un costume de la marque), puisque c’est un concours. Ce que Prada ne dit pas (sauf en petit dans le contrat que les auteurs sont obligés de valider pour participer) c’est l’utilisation qu’ils vont faire de l’œuvre gagnante. Petit florilège pour ceux qui ne perdent jamais leur temps à lire les contrats qu’ils signent :
« En entrant sur ce site Web, le Candidat (ci-après « Vous ») déclare qu’il/elle a lu et compris les conditions générales. En entrant sur ce Site Web, Vous acceptez inconditionnellement les conditions générales d’utilisation, qui peuvent être modifiées par PRADA à sa seule discrétion à tout moment et sans préavis. Si Vous n’êtes pas d’accord avec les Conditions générales, il Vous est demandé de ne plus utiliser ou télécharger de documents depuis le site Web ».
« Le Gagnant reconnaît expressément que PRADA et Feltrinelli auront également le droit, mais non l’obligation, de publier et de distribuer l’Histoire courte dans des formats imprimés par l’intermédiaire des boutiques PRADA et des points de vente Feltrinelli, le tout sans aucune autre compensation au gagnant(s). »
« En acceptant le Prix, le ou les Gagnants autorisent PRADA à utiliser le nom du Candidat à des fins publicitaires et promotionnelles sans compensation supplémentaire ».
« Le(s) Gagnant(s) du présent Concours garantit(ssent) que : (i) il/elle accorde exclusivement à PRADA et Feltrinelli tous les droits d’utilisation, de reproduction, de publication, d’édition, de distribution et de divulgation de l’Histoire courte sélectionnée, en elle-même, en tout ou en partie, ou dans un livre de collection, à la discrétion de PRADA et de Feltrinelli en perpétuité et au niveau mondial pour toute utilisation soit commerciale soit promotionnelle, dans n’importe quelle langue ou version, et sous forme imprimée ou numérique ou de matériel multimédia et des médias, y compris Internet, existant ou à venir ».
« Vous reconnaissez et acceptez que PRADA et Feltrinelli auront le droit de modifier et d’adapter l’Histoire(s) courte(s) à sa leur seule discrétion et à reproduire la même dans sa (leur) version éditée ou adaptée à toute impression ou matériel numérique ou du matériel multimédia et médias, y compris Internet, et à quelques fins que ce soit permis par la loi, (ii) chaque Gagnant ne sera pas autorisé à utiliser en tout ou en partie l’Histoire courte à des fins quelconques, ni autoriser ou laisser tout tiers utiliser l’Histoire courte en totalité ou en partie à quelques fins que ce soit. La violation spécifique des engagements et déclarations ci-dessus donnera droit à PRADA de récupérer tous les dommages éventuels subis en conséquence de cette violation. »
Si vous voulez toujours participer, vous avez jusqu’au 18 juin 2013 pour envoyer votre nouvelle. Mais n’oubliez pas, qu’après, Prada pourra conserver votre œuvre en garde à vue.
Le directeur de création Steven Mark Klein et le fondateur d’APAR.TV, Aurélien Atlan lancent Generic Architects, un atelier de création collectif. Basé à New York, Paris et Arles mais ouvert sur les 5
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