Et si les "parents mous" qu'on pointe du doigt étaient en réalité les super-héros discrets d'une génération sacrifiée ? Dans un monde qui craque de toutes parts, les milléniaux absorbent les chocs pour leurs enfants, réparent les failles du passé et inventent un avenir plus doux.
Imaginez : des espions de la DGSE, des gendarmes du GIGN, des officiers de la DGSI, et même les protecteurs les plus proches de l'Élysée, traqués non par des drones russes ou des agents chinois, mais par... leurs propres smartphones.
Pourquoi lui ? Le 26 septembre 1994, Libé révolutionne la presse à sa façon. Pour un journal, la der est une seconde Une. Mais en y implantant un portrait, c’est tout simplement une autre approche de l’actualité qui est proposée. Une idée magnifique, parce que l’histoire est écrite par les hommes et que ce sont leurs caractères qui en font le piment. Mais aussi, parce que le portrait est l’un des summums du journalisme, en ça, qu’il est une expression libre de la plume et de la sensibilité humaine. Cette compilation de portraits est à la fois un who’s who et un paysage de l’histoire récente. Sorti en décembre, le livre était évidemment le cadeau parfait pour changer des cravates à votre père, mais croyez-nous, ça se lit comme un roman. Un temps de respiration dans le chaos des événements.
Où le lire ? Le soir, calme, dans un bon fauteuil, parce que c’est une rencontre qu’on vous propose ici.
Le passage à retenir par cœur. Impossible de retenir un passage en particulier de ces portraits. Alors résumons ça avec la phrase de Georges Perec : « Tout portrait se situe au confluent d’un rêve et d’une réalité ».
À qui l’offrir ? Aux sourds à l’actualité. On peut tout comprendre quand on passe les yeux d’un humain.
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