Chers amis du glamour et des coulisses sulfureuses, c'est Zaza Dior qui vous parle, votre sentinelle des nuits parisiennes, celle qui sait que derrière chaque cocktail au Plaza Athénée se cache un secret plus amer que le Negroni le plus corsé.
Dans les entrailles du Louvre, temple présumé de l'art et de la culture, un désastre aussi prévisible qu'absurde vient de frapper au cœur de notre héritage. Le 27 novembre dernier, vers 21 heures, une fuite massive d'eau sale a envahi la bibliothèque du département des Antiquités égyptiennes.
On savait White & Case capable de tout pour protéger ses intérêts financiers. On découvre aujourd’hui qu’il est prêt à tout, absolument tout, pour protéger ses associés accusés des crimes les plus ignobles : des violences sexuelles sur mineurs.
Pourquoi elle ? Parce qu’Amélie Nothomb, quoi qu’on en pense, est l’humain sans cliché, sans préjugé. Le réel savoir-vivre, celui qui amène à accepter l’autre et à l’aimer par politesse et donc par désintérêt. Peu, très peu, d’écrivains sont capables de décrire avec autant de précision l’âme de personnalités étrangères à la leur. Peut-être parce qu’Amélie Nothomb n’a aucune âme totalement étrangère. Homo sum, et humani nihil a me alienum puto. Parce qu’avec Michel Houellebecq, ils sont les deux personnages modernes qui caractérisent le mieux ce que Bourdieu dénonçait. Cette création artificielle des médias d’un personnage caractérisable autour d’une personnalité bien réelle et donc par essence, incaractérisable. Nothomb et Houellebecq, ou quand la richesse insaisissable des personnalités fait sauter le système médiatique de lui-même. Parce que le livre rend hommage à Stéphanie Hochet, ce qui prouve qu’un écrivain peut ne pas être auto-centré.
Où le lire ? Dans la queue du Montana, le lieu où l’on rencontre à la fois le monde littéraire, le très bon champagne et le stéréotype du français sous un vernis d’intellectualisme. Ou dans un PMU, sans queue, parce qu’on y retrouve les mêmes caractéristiques. Ou alors, tout simplement, avant de se saouler. Parce que l’ivresse est un art, quasi chamanique, et que Bukowski a peut-être détruit par cynisme le travail de fond de Baudelaire.
Le passage à retenir par cœur ? « Rien ne me désole plus que ces gens qui, au moment de goûter un grand vin, exigent de « manger un truc » : c’est une insulte à la nourriture et plus encore à la boisson. « Sinon, je deviens pompette », bredouillent-ils, aggravant leur cas. J’ai envie de leur suggérer d’éviter de regarder de jolies filles : ils risqueraient d’être charmés. »
À qui l’offrir ? À ceux qui boivent pour oublier la vie plutôt que pour la célébrer. Et à tous les écrivains qui ne savent que parler d’eux et ne savent que se mettre en avant. Ils seraient trop nombreux à citer ici. Malheureusement, ils ne se reconnaîtront pas.
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