Dans le petit monde feutré de la tech française, où les start-ups fleurissent sous l’aile des milliardaires bien-pensants, un scandale vient d’éclater. Et comme par hasard, il est accueilli par un silence de plomb.
Imaginez la scène : un salon feutré du restaurant Laperouse, ce bastion de l'opulence parisienne niché sur la rive gauche de la Seine, où les lustres en cristal diffusent une lumière tamisée sur des nappes amidonnées et des couverts en argent massif.
638 000 dollars, des dîners annuels, une mailing-list privée avec Musk, Bezos, Brin, Page, Gates et Zuckerberg. Pendant que la décennie où il recrutait des mineures, Jeffrey Epstein était le plus gros donateur du think tank le plus prestigieux de la tech mondiale.
Après « Daydreaming » et « Present Tense » Paul Thomas Anderson signe son troisième clip, « The Numbers », pour Radiohead. Encore une vidéo intimiste et minimaliste qui colle à l’univers visuel du réalisateur de Magnolia, Punch-Drunk Love et There Will Be Blood. Les uns penseront que c’est une imposture de production tant la simplicité amène à penser que ça aurait pu être réalisé par un étudiant en première année d’école de cinéma, et les autres au contraire en penseront que pour atteindre un tel dénuement il faut une grande maitrise de la mise en scène. Retirer tout le superflu pour ne conserver que l’essentiel n’est peut-être pas donné à tout le monde.
Elle est une jeune journaliste prédictive qui a contribué à la naissance d’APAR.TV. Elle travaille actuellement à l’écriture d’un essai majeur autour de Steve Oklyn, l’auteur de LA SOCIÉTÉ DE L’ALGORY
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