Imaginez un État qui, sous le voile de la protection, orchestre le rapt de 80 000 enfants, arrachés à leurs familles par une machine administrative impitoyable. Dans Les Prédateurs, Jacques Thomet, journaliste intrépide, dissèque cette horreur factuelle avec un courage qui glace le sang.
Si dans la pornographie ambiante s'est perdue l'illusion du désir,dans l'art contemporain s'est perdu le désir de l'illusion. Dans le porno, rien ne laisse plus à désirer.
Chers lecteurs, chères lectrices, je vous écris avec la rage au ventre, celle qui vous noue la gorge et vous empêche de dormir la nuit. Car ce que je vais vous révéler n’est pas une anecdote sordide, un fait divers relégué en bas de page.
Ce ne sont pas des violences policières.
Ce sont des violences politiques.
Elles ont été ordonnées, de façon régulière et répétée, par Emmanuel Macron et ses ministres depuis 2017.
Le pouvoir actuel n'a pas hésité à démettre les préfets et commandants qui refusaient d'ordonner et de faire appliquer des instructions illégales, comme Michel Delpuech à Paris, et les remplacer par des personnes indifférents au droit et à la loi.
Cette erreur d'analyse structurelle, de ceux qui prétendent dénoncer ces phénomènes et comportements, est lourde de conséquences.
Elle amène à préserver ceux qui devraient être poursuivis et jugés pour cela.
Elle alimente des divisions artificielles sur lesquelles prospèrent ceux qui en font commerce.
Les forces de l'ordre sont en France républicaines, au sens le plus plein du terme. Elles obéissent.
Si elles se voient ordonner de fracasser, elles fracassent. Si elles se voient ordonner de se contenir, elles se contiennent.
Leur capacité de résistance est à la mesure de leur représentativité et de leur légitimité: sinon nulle, subordonnée à celle que les Français se sont octroyés pour les gouverner.
Le droit, face à cela, ne pèse pas.
De sorte que nous ne faisons face ni à un problème de dérive individuelle, ni de dérive structurelle.
Le problème n'est, en France, pas l'État.
Le problème est chez ceux qui dirigent l'État.
Ne pas nommer l'ennemi, c'est le protéger.
Ce ne sont pas des violences policières.
Ce sont des violences politiques.
Elles ont été ordonnées, de façon régulière et répétée, par Emmanuel Macron et ses ministres depuis 2017.
Élève à l’école Alsacienne, diplômé à Science-Po Paris puis à l’ENS, il est aujourd’hui avocat, notamment de WikiLeaks et de Julian Assange. Il est l’auteur de Crépuscule, vendu à 180 000 exemplaires.
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