La Ve République vacille, et l’Élysée tremble. Pavel Durov, le sulfureux patron de Telegram, a décidé de jouer les pyromanes dans le pré carré de la Macronie, et il ne fait pas dans la dentelle.
Le procès de Sean "Diddy" Combs, qui secoue New York en ce mois de mai 2025, est une plongée dans l’horreur, révélant un prédateur qui a bâti un empire de terreur et d’abus sexuels derrière les strass et les projecteurs.
En ce 24 mai 2025, nous nous tenons à un carrefour critique de l’histoire de la France. Les récentes révélations sur l’influence de la Franc-Maçonnerie dans l’État et la justice, culminant avec l’affaire de la loge Athanor, nous contraignent à une prise de conscience collective.
Nabil, le réalisateur que nous aim(i)ons tant a encore frappé. Et il semblerait que cela soit son plus gros coup. A peine quelques heures que le clip Drone Bomb me, est sorti et la presse mondiale est déjà sous le charme, copieusement pathos, et aveuglément soumise au génie auto-proclamé du directeur artistique de la maison Givenchy, Ricardo Tisci. Car on sent cette fois que Nabil a du se plier aux règles du luxe compatissant pour les grandes causes mais qui doit tout de même honorer sa position dominante dans le monde culturel. Ainsi, Nabil a troqué sa place à Tisci qui signe le clip en tant que réalisateur.
Le Pitch c’est un melting-pot de tous les sujets « qu’il faut traiter » en ce moment dont voici les ingrédients : – le mouvement transgenre : ici incarné par la chanson en elle-même, de l’artiste transgenre Anohni, anciennement leader d’Antony & The johnsons – une mannequin (Naomi Campbell) qu’on met en scène comme une guerrière, triste, touchante, et à la fois porte-parole d’une grande cause. Le féminisme Made in LVMH. – La guerre, évidemment avec un texte engagé parce que « C’est une chanson d’amour. L’idée d’une fille afghane dont la famille a été tuée par un drone et qui regarde le ciel dans l’espoir d’être tuée à son tour, par un autre drone…» explique la chanteuse dans une interview donnée à la BBC.
On y découvre une « horde » de danseurs menaçants…censés incarner l’ennemi, Naomi en travelling, gros plan, sur une chaise chantant avec la voix de Anohni, vêtue en soldat, puis (on n’a pas compris pourquoi) dansant quasiment nue dans des couloirs éclairés par des néons post 80. Quasiment nue, car Givenchy, qui a du payer le spot a évidemment habillé la modèle avec les vêtement du directeur artistique de la Maison.
Givenchy, Naomi, Apple pour la diffusion, le réchauffement culturel marche en bande organisée et les nouveaux dictateurs ont trouvés leurs sujets.
Quand on lit ce genre de commentaires dans la presse au sujet de « Drone Bomb me », on aurait presque envie qu’ils se prennent eux aussi un drône pour arrêter cette propagande qui fait plus de mal au monde que de servir l’humanité. De quoi parle t-on ? Des larmes d’un ex-top modèle multi-milliardaire ou de celles de milliers d’enfants pris dans des conflits qui ne sont pas les leurs ?
« On n’a rarement vu un top pleurer et encore moins Naomi Campbell. Dans ce clip de de la chanteuse transgenre Anohni, l’ancien top modèle se révèle sous un jour émouvant. »
« D’un point de vue esthétique, le clip est d’une beauté épurée soulignée par la grâce du top model qui semble prendre son rôle très à cœur. »
« Le temps de la chanson, le top model laisse ses larmes couler et l’émotion est partagée. »
« Naomi chante le visage en larmes ce morceau écrit du point de vue d’une jeune afghane dont la famille a été décimée par des drones américains ».
Co-fondatrice d’APAR.TV et productrice. Elle conseille et accompagne les annonceurs, les agences et les sociétés de production à anticiper l’avenir. En parallèle elle est consultée comme talent-scout
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