Chers amis du glamour et des coulisses sulfureuses, c'est Zaza Dior qui vous parle, votre sentinelle des nuits parisiennes, celle qui sait que derrière chaque cocktail au Plaza Athénée se cache un secret plus amer que le Negroni le plus corsé.
Dans les entrailles du Louvre, temple présumé de l'art et de la culture, un désastre aussi prévisible qu'absurde vient de frapper au cœur de notre héritage. Le 27 novembre dernier, vers 21 heures, une fuite massive d'eau sale a envahi la bibliothèque du département des Antiquités égyptiennes.
On savait White & Case capable de tout pour protéger ses intérêts financiers. On découvre aujourd’hui qu’il est prêt à tout, absolument tout, pour protéger ses associés accusés des crimes les plus ignobles : des violences sexuelles sur mineurs.
Pourquoi lui ? François Bégaudeau cherche la littérature. Il la questionne. Ne la laisse jamais tranquille. Vous avez aimé le dernier Bégaudeau ? Pas dit que vous aimiez le prochain. L’homme frôle la schizophrénie derrière son clavier. Et cette fois-ci, ce sera quoi ? Et bien ce sera un polar. Un bon vieux polar. De ceux qui maniaient la second degré permanent. Truffé de clin d’œil au amoureux du genre et des faits divers. Mais comme il ne peut pas s’en empêcher, Bégaudeau tord ça sous son œil. Il écrit comme il pense ou comme il sent. Parfois, entre deux phrases, on devine que le cerveau est passé à autre chose. Et le cerveau ne fait jamais de transition. Alors pourquoi la littérature le devrait ? Et comble de la jouissance, au lieu de s’accrocher, il faut tout simplement se laisser porter. Et alors, ce ramassis éclectique de personnages finit par parler le même langage. Un peu comme l’humanité. Et si Bégaudeau venait d’écrire le polar de Babel ?
Où le lire ? Devant les séries de TF1 qui parlent de flics ou d’avocats. Comme ça, ça vous donnera beaucoup de temps pour lire.
Incipit. Assis adossé au tronc, le corps dde Jeanne commence à se convenir.
Le passage à retenir par cœur. Maître Delattre juge petinente de rappeler que la cour n’est pas censé évaluer la peur de monsieur Bourrel de recevoir des coups, mais sa propension à en administrer. Par ailleurs l’idée que tuer demande du courage la sidère, pour ne pas dire la scandalise. Presque toujours lâcheté et violence cheminent de front. L’une est le bras armé de l’autre. La brutalité est l’audace des pleutres.
À qui l’offrir ? À Christophe Hondelatte ou Fabrice Drouelle, ça leur changera les idées.
Molécules, François Bégaudeau, éd. Verticales, 250 p., 19,50 €
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