Dani Fortuny , réalisateur originaire de Barcelone, a un style bien à lui. La capacité à raconter des histoires vraies, et les romancer comme des longs métrages. Sa réalisation au couteau, raide, mais directe confère à ses films une intensité immédiate. Ses deux derniers films sont ses meilleurs, Tchernobyl Boy et LA Dreamers qui nous a plus qu’intéressés.
Surfant sur la nouvelle vague californienne, pas si nouvelle que ça d’ailleurs, depuis les Californication, Sofia Coppola, Harmony Korine etc… qui ont déjà bien épuisé le côté jeune et fougueux de La et sa lumière si particulière.
Dani Fortuni a eu la bonne idée de pratiquer le mélange des genres, à l’image de la ville et de s’intéresser à une bande de filles japonaises, dont le seul rêve est de pratiquer le Hip-hop et en faire leur métier.
Entre rêveries adolescentes, girl power et street culture LA Dreamers est un film qui devrait inspirer les réalisateurs de documentaires français pseudo branchés, qui nous servent toujours les mêmes montages, les mêmes musiques, les mêmes mécaniques.
Dani Fortuny a commencé avec des pubs un peu pourries, on lui souhaite de gagner sa vie pour développer son vrai talent…