Ce Steam 1886, ci-dessus, est le film phare d’Adrian Lazarus, ou plutôt de Mercury Production, la société qu’il a fondée avec sa partenaire Nicky Felbert-Lazarus. Un film multi-récompensé qui rappelle l’univers de Jean-Pierre Jeunet, époque La Cité des Enfants Perdus. Une sorte de rêve flottant, une esthétique qui fuit, coule entre les doigts comme un sable trop fin.
Mais quand il s’agit de films commissionnés, alors Adrian Lazarus est un expert du corps et du faux rythme. Il utilise la caméra, comme beaucoup, pour caresser les courbes, mais sa bande-son, son montage, sortent des sentiers battus et nous empêchent de suivre sa narration avec tranquillité, nous poussant en permanence à chercher un message, un second degré.
Un visage à multiples facettes, comme leur pays, l’Afrique du Sud.