L’univers de Thomas Rhazi, on le connaît. On le connaît même avant d’avoir vu son œuvre. parce que Thomas Rhazi vit dans le même monde que nous et ne cherche pas à s’en séparer, ni à l’embellir.
Il en narre la force, la puissance destructrice ou créatrice. Le réalisateur ne juge pas les émotions, seules leur force, leur intensité comptent. On l’a vu avec Soko, avec The Dandy Warhols, Equateur et surtout dans son court métrage, Anton.
En fait, il y a un quelque chose d’oriental dans la réalisation de Thomas Rhazi. Une pudeur de la rage, un cri silencieux, qui rappellerait l’excellent A Touch of Sin de Jia Zhang Ke sorti le 11 décembre.
Hasard ou pas, Thomas se tourne de plus en plus vers cette partie du globe. Pour dévoiler l’artiste You Hong ou pour le dernier clip de Sébastien Schuller.