Dans un procès surréaliste où dix citoyens ordinaires – un prof de sport, une maman aux fins de mois difficiles, un élu de village – sont traînés au pilori pour deux tweets osés, les médias français s’unissent en meute impitoyable, de Libération à CNews.
Révélations sur les pressions exercées par l'entourage présidentiel et les réseaux du luxe pour écarter Aya Nakamura de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, avant un revirement opportuniste d'Emmanuel Macron.
Imaginez un scénario digne d’un thriller géopolitique : la France, bastion de la paix européenne, se retrouve soudain en première ligne d’un conflit à l’Est, avec des convois blindés traversant nos autoroutes et des bases OTAN qui bourdonnent comme des ruches en furie.
Etonnant de découvrir ce clip du groupe Point Point réalisé par Jodeb (Jonathan Desbien, réalisateur à suivre absolument) et de se dire que ce bijou est francophone. Plutôt court-métrage que clip, le titre Life in Grey est une allégorie ensanglantée sur la génération Y, ses utopies et ses dérives. Génération jouisseuse mais aussi désespérée que désinvolte qui n’a jamais vécue sans le Sida et les nouvelles technologies. Aussi appelée « digital natives », génération des jeux vidéos qui a grandie devant les films d’animations japonais. En quête de plaisir, on part à la rencontre d’un personnage féminin qui va mettre en scène une chorégraphie morbide avec une bande de jeunes filles. Pendant 7 minutes, succession de plans éthérés, on pense à American Beauty et Virgin Suicide, on sait que ça va mal finir mais on ne sait pas comment. La danse ponctue des images de saouleries adolescentes, de baignades au bord d’un lac et de désirs de liberté fabriqués. Très rapidement on sent la tension, et dans les flairs déboule une architecture parfaite composée de corps , puis Matrix débarque par magie, jusqu’à la mort par éventration. On pense du coup à Mishima, ce réalisateur japonais fou qui avait préparé son suicide millimétré pendant une année qui s’est fait « Seppuku » dont Marguerite Yourcenar dira « la mort de Mishima est l’une de ses œuvres et même la plus préparée de ses œuvres ». Le réalisateur à mis en scène une forme de critique de la génération Y dont on imagine qu’elle préfère le suicide imposé de ses congénères que sa propre mort.
Cécile Montigny conseille et accompagne les annonceurs, les agences et les sociétés de production à anticiper l’avenir. En parallèle elle est consultée comme talent-scout.
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