A l’intérieur du premier clip réalisé « à la maison » par Hector Di Napoli pour les JOKO se cache un tube en puissance. Mais JOKO c’est qui, c’est quoi ? Simple. JOKO, c’est la rencontre de deux jeunes strasbourgeois sur les bancs du Conservatoire. D’un côté, Iris Di Napoli, la voix du duo, auteur et mélodiste, dont l’enfance a été bercée par la voix d’une mère artiste lyrique et les accords d’un père compositeur pianiste et chanteur ; de l’autre, Arthur Vonfelt, multi-instrumentiste, passionné des musiques afro-américaines, compositeur et arrangeur aux multiples facettes, aussi doué dans l’écriture de chansons que dans l’habillage sonore.
Peu de temps après leur rencontre, les deux musiciens décident de mettre en forme les « a capelas » enregistrés secrètement par Iris sur son téléphone. Leurs démos suscitent rapidement l’intérêt du label Pain Surprises qui font raisonner leur premier titre sur les antennes de Radio Nova. Leurs influences sont variées : de Nils Frahm à Lykke Li en passant par les Beatles ou même John Coltrane ; sans oublier The Do et leur rencontre avec Dan Levy dont les conseils bienveillants orienteront beaucoup leurs choix pour la réalisation de leur 1er EP.
Et pour leur premier clip le réalisateur Hector Di Napoli a su dessiner (avec les moyens du bord) les contours d’un couple dont les sentiments parfois contraires traversent les époques, les souvenirs, les joies et les passions. Construit en deux parties, ce petit film aux allures de court-métrage nous montre toute l’étendue esthétique du duo, tantôt acoustique, tantôt électronique, oscillant entre la mélancolie et la légèreté…