Avec Die Antwoord on a toujours la garantie d’être surpris. Pour son dernier titre, le groupe a mis en scène la chanteuse droguant ses parents fictifs pour partir faire la teuf seule et de façon bien sûr, toujours dévergondée. Ensuite, les Sud-Africains de Die Antwoord ont décidés qu’il fallait absolument assassiner dans le clip Oscar Pistorius, leur compatriote champion du sprint et condamné à 6 mois de prison ferme pour le meurtre de sa compagne, la mannequin Reeva Steenkamp.
C’est moralement très dérangeant mais c’est un clip et il faut divertir le chaland. Et aujourd’hui le chaland il a besoin d’histoire trash et ultra-sensationnelle sinon il ferme son lecteur vidéo en moins de 15 secondes. Tenir plus de 7 minutes pour un clip est aujourd’hui un challenge. L’époque de Michael Jackson est morte et révolue. Place à la surenchère. Plus de limites. Plus de frontières. Tout le monde ne pense qu’à une seule chose : faire du clic, du like, du partage. Quoi qu’il en coûte. Aux artistes. Aux producteurs. Ou aux diffuseurs. Bref, bienvenue en 2016.