Si certains l’ignorent encore, Daniel Avery c’est le poulain d’Erol Alkan roi de la techno made in United Kingdom et fondateur du label Phantasy Records. Elevé au Uk garage, le petit Daniel a fait du chemin depuis ses sets ravageurs en tant que résident de la célèbre Fabric London. S’inspirant des meilleurs comme Erol, Weatherall, Ewan Pearson il trouve son style en un mélange de post-punk à la Kraftwerk , d’acide et de techno. Apres avoir réalisé de somptueux remix ainsi que des mix pour Rinse FM ou encore BBC Radio 1 sans oublier un set monstrueux à l’occasion d’une Boiler Room il est logique qu’il y ait un tel engouement autour de la sortie de son premier album.
C’est donc le 7 octobre que monsieur Avery nous présentait son album Drone Logic, fraichement déposé dans les bacs des meilleurs disquaires du pays. Composé de 12 tracks, la recette est efficace; prenez une cuillère de minimal, une cuillère de techno, quelques gouttes de house, d’acide et de nu-wave, mélangez le tout et vous obtiendrez un album sans fausses notes. Un engouement mérité, et un pari réussi pour le label qui déguste les éloges des médias britanniques. Si quelques morceaux déjà connus de l’artiste ont été repris dans l’album, pour la plupart retravaillés d’ailleurs, cela ne touche en rien à la qualité attendue et présente de Drone Logic.
On pourrait vous décrire l’univers de chaques titres présents, vous expliquer en quoi Four Tet, Chemical Brothers ou encore Daft punk ont beaucoup influencé certains morceaux, mais le voyage n’en serait que plus rapide. Bouclez vos ceintures, prenez le temps de gouter chaque morceaux, décollage pour Krypton assuré. Une Krypton avec des caves et autres usines où écouter de la bonne techno bien sûr.