La Ve République vacille, et l’Élysée tremble. Pavel Durov, le sulfureux patron de Telegram, a décidé de jouer les pyromanes dans le pré carré de la Macronie, et il ne fait pas dans la dentelle.
Le procès de Sean "Diddy" Combs, qui secoue New York en ce mois de mai 2025, est une plongée dans l’horreur, révélant un prédateur qui a bâti un empire de terreur et d’abus sexuels derrière les strass et les projecteurs.
En ce 24 mai 2025, nous nous tenons à un carrefour critique de l’histoire de la France. Les récentes révélations sur l’influence de la Franc-Maçonnerie dans l’État et la justice, culminant avec l’affaire de la loge Athanor, nous contraignent à une prise de conscience collective.
Pourquoi lui ? Parce que pour Michel Onfray, il n’y a pas la philosophie d’un côté et le philosophe de l’autre. La vérité et la réalité. L’acte et le propos. Il y a avant tout l’humain qui doit se jauger les yeux ouverts. Parce que ne faisant pas partie d’aucun réseau ou presque, ne vivant pas dans le 5ème arrondissement, Michel Onfray a su préserver son objectivité. Parce que l’acte compte toujours plus que le mot.
Où le lire ? Dans votre tenue de cuir, pendant qu’on vous verse de la cire chaude sur les tétons, pour bien comprendre que vous n’avez rien à voir avec Sade.
Le passage à retenir par cœur ? «… l’inventaire des perversions pratiquées par les héros de Sade. Allons-y : «éjaculer sur le visage d’une jeune fille ; uriner sur le sexe d’un curé ; avaler la morve d’une vieille , boire l’urine d’un grabataire malpropre , se masturber dans des cheveux, sur un cul ou tout autre membre ; défoncer un cul, un con ; dissimuler un corps, sauf une partie ; jouir des mauvaises odeurs – pets, excréments, sueur ; avaler une décoction de crasse, de saleté, de merde humaine ayant marinée dans du champagne ; manger les sécrétions fermentées accumulées entre les doigts de pied ; gober les rots d’une femme qui n’arrête pas d’en produire ; idem avec les pets ; boire le vomi d’une femme gorgée d’émétique ; manger des aliments humectés au sexe d’une octogénaire ; lécher l’anus pustuleux d’un vieillard ne s’étant jamais lavé ; boire le sang menstruel ; manger fausses couches et fœtus ; se délecter de toutes sortes d’étrons humains, chauds, froids, tièdes, secs, humidifiés à l’urine, fermentés, moisis ; boire des lavements confectionnés avec du lait ; contrefaire les cris d’un enfant ; se faire langer ; dépuceler avec un étron ; fouetter avec divers objets : verges imbibées de matière fécale, de vinaigre, fouets aux lanières d’acier, martinets avec pointes recourbées ; frictionner les plaies à l’urine ; péter dans un verre de vin de champagne ; se faire attacher à une échelle puis transpercer les testicules avec des aiguilles d’or ; idem avec le gland, les fesses ; se faire brûler avec des pinces, piquer avec une alène de cordonnier ; introduire un bâton avec des épines dans l’urètre d’un homme : brûler le sexe avec la cire d’une bougie ; se faire lier les articulations et serrer le cou ; se faire coudre le trou du cul ; imbiber les poils avec un liquide inflammable et y mettre le feu : brûler l’anus avec une bougie ; jouer à pète en gueule ; blasphémer ; doucher à l’eau bouillante ; frotter le corps avec du gravier porté à l’incandescence ; se branler sur un cercueil ; profaner cimetière et cadavres ; tuer et sodomiser une jeune femme dans la seconde suivant l’assassinat ; éjaculer en assistant à une exécution capitale ; simuler un homicide – enfermer dans un sac, le coudre, le jeter à l’eau, le récupérer ; brûler vif le corps d’une femme ; enfermer dans un cage de fer sans possibilité de se tenir debout ou de s’asseoir ; gonfler une femme par l’anus avec un soufflet de forge jusqu’à l’éclatement ; sodomiser un dindon, le décapiter au moment de décharger ; idem avec chiens, chats, boucs, cygnes, chèvres ; se faire sodomiser par un cheval, un taureau ; entrer un serpent dans son anus ; enfermer dans un cercueil ; simuler une exécution ; crucifier ; installer dans un caisson à raréfier l’oxygène ; effectuer des lavements à l’huile bouillante ; faire avorter une femme ; saigner jusqu’à l’évanouissement ; confectionner du boudin avec son sang et le manger ; cautériser les plaies au fer rouge ; arracher les dents ; donner des coups de marteau ; casser des membres ; énucléer,inciser, tailler, couper les corps ; réduire un homme à l’état de tronc et le sodomiser chaque jour pendant une année ; jeter dans un four ardent ; organiser des spectacles de pendaisons ; remplir des fosses de cadavres. » Qui doutera du caractère scientifique de pareils délires ? Théoricien des perversions, Sade, vraiment ? Ou maniaque collectionneur de perversions ? »
À qui l’offrir ? À ceux qui disent « DSK, c’est vrai qu’il a certainement abuser des femmes, mais il est soumis à tellement de pression », « Berlusconi, il me fait rire avec ses bunga bunga », « Michael Jackson, il a surement touché un gamin ou deux, mais c’est le king of pop quand même ». Et surtout, à ceux qui disent que lire Louis Ferdinand Céline est une hérésie parce qu’il a eu des propos antisémites, mais qui ne lisent Sade, sans parler de ses actes meurtriers.
La Passion de la méchanceté, Michel Onfray, Ed. Autrement, 181 pages, 13 euros.
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