Dans le petit monde feutré de la tech française, où les start-ups fleurissent sous l’aile des milliardaires bien-pensants, un scandale vient d’éclater. Et comme par hasard, il est accueilli par un silence de plomb.
Imaginez la scène : un salon feutré du restaurant Laperouse, ce bastion de l'opulence parisienne niché sur la rive gauche de la Seine, où les lustres en cristal diffusent une lumière tamisée sur des nappes amidonnées et des couverts en argent massif.
638 000 dollars, des dîners annuels, une mailing-list privée avec Musk, Bezos, Brin, Page, Gates et Zuckerberg. Pendant que la décennie où il recrutait des mineures, Jeffrey Epstein était le plus gros donateur du think tank le plus prestigieux de la tech mondiale.
Pourquoi lui ? Parce qu’alors qu’il était encore jeune, Roland Topor fait le tour des agences publicitaires de Paris et explique son projet de livre dénonçant leurs pratiques. Toutes, lui signeront un gros chèque pour que leur nom n’apparaisse pas. Ce livre, il n’en avait que le titre : Vache Noire. Et n’avait aucune intention de l’écrire. Il finira par le faire, bien des années après. Il paraitra en 2011, 14 ans après sa mort. Et ça, c’est ce qu’on appelle du génie. Et une démonstration du pouvoir de la littérature.
Où le lire ? Avant une réunion avec votre DRH, avant un brief client, avant une conversation avec une personne qui commence ses phrases par « moi, je pense que… » Autrui vous paraitra tellement plein de vacuité, que tout être humain deviendra un clown à vos yeux.
Le passage à retenir par cœur : « – La vie est absurde ! s’écria Camus, impressionné, en lâchant le volant. On a beau faire attention, un accident est vite arrivé. »
À qui l’offrir ? À l’artiste qui développe des discours fumeux et interminables sur la profondeur de ses œuvres. À BHL.
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