Chers amis du glamour et des coulisses sulfureuses, c'est Zaza Dior qui vous parle, votre sentinelle des nuits parisiennes, celle qui sait que derrière chaque cocktail au Plaza Athénée se cache un secret plus amer que le Negroni le plus corsé.
Dans les entrailles du Louvre, temple présumé de l'art et de la culture, un désastre aussi prévisible qu'absurde vient de frapper au cœur de notre héritage. Le 27 novembre dernier, vers 21 heures, une fuite massive d'eau sale a envahi la bibliothèque du département des Antiquités égyptiennes.
On savait White & Case capable de tout pour protéger ses intérêts financiers. On découvre aujourd’hui qu’il est prêt à tout, absolument tout, pour protéger ses associés accusés des crimes les plus ignobles : des violences sexuelles sur mineurs.
Pourquoi lui ? Parce que la rentrée littéraire de janvier est marquée par la présence de la figure paternelle, mais que dans aucun livre elle n’est aussi bien décortiquée qu’ici. Parce que le livre, au delà d’un questionnement pseudo-psychanalytique, ouvre de nouvelle portes. Et si nous étions gouvernés par des gens soucieux, non pas de gouverner, mais de prouver ? Et si les gouvernements et les assemblées étaient les plus grands ramassis de névrosés du pays ? Et si nous créions des centres thérapeutiques pour grands névrosés assoiffés de pouvoir, où ils joueraient aux élus dans un monde fictif ? Et si nous en faisions des émissions de télé réalité où l’on pourrait éliminer les élus ? Et si c’était déjà le cas ?
Où le lire ? N’importe où. La vraie question est quand ? Et la réponse est : à la place de vos journaux (désolé pour l’auteur, journaliste au Point).
Incipit. « Ronald Reagan a onze ans lorsqu’il découvre son père, Jack, ivre, totalement inconscient, les cheveux couverts de neige, avachi sur le poche de la maison. »
Le passage à retenir par cœur. « Autour du cercueil, la cérémonie se poursuit lorsque, soudain, François tourne la tête. Il remarque que son père s’éloigne à pas lents. « Tu as vu, Georges file en douce. Il part. Sacré Georges », glisse-t-il à sa voisine. Et ils sourit. En effet, « Georges », comme il appelle son père, fuit l’enterrement de celle qui fut, pendant près d’un demi-siècle, son épouse. Sans dire un mot, sans étreindre ses fils. Il est ainsi, Georges. François Hollande s’efforce de ne pas lui en vouloir. Il voudrait tellement qu’il ne soit pas triste. jamais triste. Alors, le fils sourit quand son père fuit. »
À qui l’offrir ? À votre mère.
Même les politiques ont un père, Émilie Lanez, éd. Stock, 195 p., 17,50 €
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